Azar Nafisi et son roman Lire Lolita à Téhéran.

Je feuillette mon exemplaire du roman Lolita de Nabokov et ma signature apparaît à la première page avec la date du 31 mai 1963. J’ai donc lu avec plaisir ce roman il y a plusieurs années.
Je ne sais trop comment j’ai découvert le roman Lire Lolita à Téhéran de l’écrivaine iranienne Azar Nafisi. Je viens d’en terminer la lecture et j’ai beaucoup aimé ce livre et je pense que pour mieux l’apprécier il est bien de connaître qui est cette écrivaine. Connaître le parcours de sa vie et de ses études.
Azar Nafisi est née le 1er décembre 1955. À treize ans elle quitte l’Iran pour aller étudier en Angleterre et ensuite aux États-Unis. Elle obtient un doctorat en littérature anglaise et américaine de l’Université d’Oklahoma. Elle revient en Iran en 1979. Elle obtient la citoyenneté américaine en 2018.
Pour bien faire connaître cette écrivaine, je transcris ce que l’on peut lire sur le site Babelio :
« Azar Nafisi est née à Téhéran Elle quitte son pays à l’âge de treize ans pour continuer ses études d’abord en Europe puis aux États-Unis. À l’université, elle se range aux côtés de l’Union des Etudiants iraniens contre le régime du schah. Elle étudie Marx et les plus grands théoriciens de la gauche et se lance dans la lecture passionnée d’auteurs tels Eliot, Auster, Plath, Nabokov et Fitzgerald. (On pourrait probablement ajouter Jane Austen car la dernière section de son roman est consacrée à Jane Austen.)
« En 1979, un an après la révolution de Khomeini, elle retourne en Iran où elle travaille comme assistant dans le département d’anglais de l’Université de Téhéran, mais en 1981 elle est expulsée pour avoir refusé de porter le voile islamique devenu obligatoire. »
Et dans la dernière partie du texte de Babelio on peut lire :
« Dans les deux années suivantes, elle organise chez elle des rencontres consacrées à la lecture de grands classiques de la littérature anglo-saxonne, entraînant dans cette aventure sept de ses meilleures étudiantes. De ces rencontres, en grande partie consacrées à Lolita, naît son premier et, jusqu’ici unique roman : Reading Lolita in Teheran, un cas littéraire qui s’impose à l’attention du monde entier et qui est publié dans dix-neuf pays. »
Je viens d’emprunter le livre qui a suivi son livre sur Nabokov et qui a pour titre La République de l’imagination. Quelques phrases que l’on retrouve en quatrième de couverture :
« Azar Nafisi nous engage à lire partout, en toutes circonstances, à la rejoindre dans cette République de l’imagination, pays sans frontières ni restrictions, où sont transcendées les notions de nationalité, de race et de classe sociale. Le seul passeport est un esprit libre et un désir de rêver. Ce sont nous avons cruellement besoin en ces moments sombres de notre histoire. »