Vous voyez en avant-plan une image de l’intérieur de la Mosquée bleue. Quel endroit magnifique que ce qui fut une une église, un mosquée et maintenant un musée. J’avais beaucoup entendu parler de ce monument avant notre départ mais quelle splendeur quand on peut s’y promener et observer, entre autres, de merveilleuses mosaïques…
Je fais un essai avec cet article. Nous sommes allés en Turquie il y une dizaine d’années et à cette époque je ne faisais que des photos. J’ai regroupé 141 photos de ce séjour en Turquie et je vais aussi en faire un film mais pour l’instant je le place tel qu’il est sur mon blog.
S’il vous plaît n’hésitez pas à faire un commentaire si vous regardez ce diaporama. Il me fera plaisir de vous répondre…
J’ai choisi quelques images de ce diaporama pour vous faire voir plus lentement ce que peut représenter un voyage en Turquie…
Le diaporama dont je vous ai parlé…
Ce serait pour moi un plaisir de lire votre commentaire en lien avec cet article.
Vous pouvez faire un commentaire ou me joindre par mail : rbrtgbnt@gmail.com
J’ai fait mention de Pamuk car c’est un écrivain turc que j’apprécie beaucoup et principalement son livre Istanbul, souvenirs d’une ville.
Nous avons fait une courte balade mercredi de la semaine dernière pour visiter trois vignobles en Estrie.
Il faisait un temps merveilleux et tout au long du trajet j’ai pris quelques photos pour bien faire voir toutes les couleurs dans les arbres. Le premier vignoble où nous sommes arrêtés est le premier vignoble sur la route des vins. Le terrain est grand et on présente à chaque année une exposition de sculptures. Quant au dernier vignoble où nous sommes passés, nous y avions fait un arrêt il y a dix ans. Mais à ce moment c’était le début du printemps et dans ma galerie d’images je vous fais voir quelques images de ce premier passage. Nous avons acheté quelques bouteilles de vin et celui que nous avons goûté est très bien…
Vous pouvez faire un commentaire ou me joindre par mail : rbrtgbnt@gmail.com
Nous avons fait en 2013 un voyage mémorable qui nous a fait découvrir quatre pays passablement différents : Ouzbékistan, Azerbaidjan, Géorgie et Arménie. Dans ce premier article consacré à ce circuit qui avait pour titre : Ouzbékistan & le Caucase, je veux vous faire connaître ce que nous avons vu de l’Arménie.
Les premières images de notre première journée en Arménie sont liées à la découverte de deux célèbres monastères qui ont été classés au patrimoine mondial de l’Unesco, les monastères Haghpat et Sanahin. On apprend aussi que ces monastères se trouvent parmi les travaux impressionnants de l’architecture arménienne. Ces monastères datent de l’époque médiévale et méritent vraiment d’être admirés. Vous remarquerez principalement des plaques en pierre appelées kackhars représentant la crucifixion du Christ et une ornementation sculpturale qui entoure cette crucifixion. On souligne qu’on retrouverait plus de 40 000 de ces sculptures. Retenons aussi que ces monastères ont été construits au 10e siècle.
J’attire votre attention sur le musée Matenadaran qui compte plus 12 500 manuscrits. J’ai vu d’autres manuscrits dans d’autres musées et j’estime que celui-ci est unique et les oeuvres de toute beauté. Observez attentivement ceux qui sont présentés dans le film.
Quelques images de ce que nous avons vu la première journée de notre passage en Arménie…
Le film de cette première journée. Notez bien que le nom du premier monastère est Haghpat…
Un événement bien particulier en lien avec ce second film. Je suis le premier à me présenter à l’autocar et au moment où la porte va s’ouvrir, une jeune femme s’approche et me demande si je suis Youri Lakine qui est notre guide comme je l’ai déjà souligné. Je désigne à cette femme Youri quand il arrive et la jeune femme accède elle aussi à l’autocar. Youri nous dit qu’elle sera notre guide pour la visite d’une grotte. Son nom est Diana Zardaryan. Elle est archéologue et nous fera visiter la grotte Areni-1. Elle y a fait des recherches et a sorti de ses ruines une sandale qui date de 4 000 ans avant notre ère. Les explications sont précieuses bien qu’on doit passer par Mary qui traduit les propos de Diana. Si vous voulez voir cette sandale il suffit de cliquer sur Grotte Arena-1. Et pour compléter l’histoire j’ai voulu faire une photo de la sandale dans le musée d’Erevan mais ce fut impossible…
Et maintenant le film. J’ai fait plusieurs films pour ce voyage et celui-ci est celui que je préfère. J’aimerais beaucoup vos commentaires pour savoir ce que vous pensez de ce film.
Cet article est un voyage dans le temps. Vous verrez au point de départ quelques images et deux courts clips. Suivra un texte évoquant la trilogie de Haruki Murakami, 1Q84.
Ce voyage est un retour dans le passé car la trilogie se situe en 1984. La même année, c’est le titre d’un célèbre roman de George Orwell. Big Brother, vous connaissez, c’est dans ce roman.
C’est un long roman de plus de 1 500 pages et l’article que je vous présente est un message à mes étudiants.
Je vous faire voir un court film d’une vingtaine de secondes et en lisant le roman de Murakami vous comprendrez mon choix…
Chers étudiants,
Lors du cours de la semaine dernière je vous ai proposé comme roman à lire la trilogie 1Q84 de l’écrivain japonais Haruki Murakami et je vous ai dit que l’œuvre comptait plus de 1 500 pages. À la fin du cours, quelques uns d’entre vous m’ont demandé si je pouvais leur donner quelques pistes avant d’entreprendre la lecture d’une si longue œuvre.
Comme j’ai beaucoup apprécié ce roman et que je souhaiterais que vous l’aimiez autant que moi je vous envoie ce message qui devrait vous permettre de vous y retrouver rapidement au moment de la lecture du roman. Je ne fais état dans ce document que d’observations des deux premeirs tomes de la trilogie. En relisant cette lettre je réalise que je me suis permis d’ajouter quelques mots un peu plus personnels suite à ma lecture. Ces passages seront placés entre parenthèses…
Si j’avais à citer quelques lignes pour vous introduire dans cette trilogie je citerais les passages suivants :
« Le charme du roman tenait certainement à des descriptions précises et pleines de vie. Les lecteurs voyaient le monde qui entourait la fillette avec ses yeux, d’une façon extraordinairement colorée et vivace. »
« Que se passait-il donc? Il est inimaginable qu’Aomamé n’ait pas eu vent d’événements aussi importants. Quelque part, le système de ce monde avait commencé à détraquer. »
Vous allez me demander c’est quoi ce roman… Vous le saurez bientôt. Une seule explication pour l’instant, c’est un roman dans le roman.
L’action du roman se passe en 1984. Une année bien particulière car c’est aussi est le titre d’un roman de George Orwell. Vous avez entendu parler de Big Brother…
Et maintenant cette trilogie porte le titre de 1Q84. C’est quoi ce passage du chiffre 9 à la lettre Q?
Un petit mot sur le roman d’Orwell. On parle de l’auteur en ces mots dans la présentation du roman :
« Atteint de tuberculose depuis plusieurs années, il mourut dans une clinique de la banlieue londonienne en janvier 1950. C’est au cours de ses dernières années, alors qu’il luttait contre la mort, qu’il écrivit son roman 1984 où il exprime la plus grave inquiétude des hommes libres de notre temps. »
Retournons à la trilogie et tentons de découvrir ce que raconte ce long roman.
Ce texte comportera trois parties : les deux premières seront consacrées aux deux protagonistes du premier tome, Aomamé et Tengo. Dans la dernière partie je vous ferai lire quelques passages du roman et vous poserai des questions qui me se sont venues à l’esprit quand j’ai lu ces lignes.
AOMAMÉ
Le premier tome du roman met en présence deux personnages importants : Aomamé et Tengo. Ils sont les principaux protagonistes des chapitres des premiers tomes. On parle principalement d’Aomamé dans le premier chapitre et de Tengo dans le second. Il en est ainsi de cette alternance dans tous les autres chapitres de ce premier tome.
Les trois premières phrases du roman sont les suivantes :
« La radio du taxi diffusait une émission de musique classique en stéréo. C’était la Sinfonietta de Janacek. Était-ce un morceau approprié quand on est coincé dans des embouteillages. »
Je vous les cite pour vous faire voir un des procédés du roman. Nous en sommes en la page 11 de ce tome. Et quelques 200 pages plus loin on peut lire les phrases suivantes :
« Et puis la musique de Janacek.
Pourquoi ai-je su immédiatement que c’était la Sinfonietta de Janacek? Pourquoi savais-je que ce morceau avait été écrit en 1926? »
Quelques lignes plus loin on peut lire les phrases suivantes :
« Et puis pourquoi ce morceau m’a-t-il ébranlée?
Oui, elle s’était senti touchée, à titre tout à fait personnel.
C’était comme si des souvenirs latents, restés depuis longtemps en sommeil, s’étaient éveillées inopinément. Un peu comme si on m’avait saisie à l’épaule et secouée. Ce qui signifierait peut-être que quelque chose en rapport avec ce que j’avais vécu jusque-là, un lien profond, en somme, me rattachait à cette musique. »
C’est peut-être ainsi que nous entrons dans l’univers de 1Q84. Car on peut lire un peu plus loin :
« Je suis ce que je suis depuis toujours. Le monde est le monde de toujours. Pourtant quelque chose a commencé à être différent. Cela, Aomamé les ressentait. »
On passe rapidement au début sur cette œuvre musicale et ce n’est que beaucoup plus loin qu’on perçoit l’importance de ce passage. Beaucoup de questions sont posées tout au long de ces pages et souvent on doit attendre pour avoir une explication. De plus le passage vous permet d’en savoir un peu plus sur ce qu’est ce monde différent. Ce n’est qu’un début. À noter aussi qu’on est au chapitre 9 et ce chapitre porte le titre : Le paysage change, les règles ont changé. Inutile de souligner qu’il est important de porter attention au titre de chacun des chapitres.
On découvre dès les premiers chapitres qu’Aomamé a étudié le fonctionnement de tous les muscles du corps humain. Elle travaille dans un centre sportif et vient en aide aux membres de ce centre. Aomamé est engagée par une vieille femme très riche pour donner la mort à des hommes dont les épouses ont été victimes de violences conjugales. On apprend dès le premier chapitre qu’elle avait une amie quand elle était plus jeune et qu’elle appréciait cette jeune femme. (On peut se demander pourquoi cette précision dès les premiers chapitres du roman, mais ce n’est pas sans raison.) Il faudra passablement de temps avant qu’on en sache plus sur cette femme.
Aomamé donne la mort à un premier homme et elle se rend ensuite dans le bar d’un hôtel pour prendre un verre afin de faire tomber sa tension nerveuse. Elle rencontre un homme qui prend lui aussi une consommation, la conversation s’engage et elle lui demande soudainement :
« — Est-ce que les uniformes des policiers ont changé récemment? Et aussi leurs armes? »
L’homme répond que cela s’est produit il y a déjà pas mal d’années.
La question de la femme tient au fait qu’Aomamé dit avoir vu le matin même un policier dans sa tenue habituelle, avec son vieux modèle de revolver.
Au chapitre suivant consacré à Aomamé, celle-ci demande à Tamaru, le garde du corps de la vieille dame :
« Depuis combien d’années les uniformes et les armes des policiers ont-ils été échangés » »
Tamaru fait alors mention d’événements qui se sont produits à la mi-octobre 1981.
Aomamé se rend à la bibliothèque municipale pour consulter les journaux sur microfilms entre septembre et novembre 1981. Dès la seconde page de ce chapitre on fait état, en quatre pages, du prince Charles et de Diana, du leader syndicaliste Walesa en Pologne, du plus grand rassemblement mondial de cerfs-volants à Jakarta le 20 septembre, de l’assassinat du président Sadate le 6 octobre, de la dispute entre un client et le collecteur de la NHK, d’un grave accident dans les mines du Yûbari et de l’affaire des changements des uniformes et des armes le 19 octobre.
Si je rapporte ces faits c’est pour vous aviser que l’on retrouve dans plusieurs pages du roman des disgressions de ce genre qui semblent un peu retarder l’évocation des faits concrets. Finalement à la fin de ce chapitre on réalise que ces pages s’inscrivaient bien dans les faits du roman car on fait dire à Aomamé :
« Bon, eh bien, nous voilà en pleine science-fiction… »
Quelques autres précisions pour bien comprendre qui est le personnage d’Aomamé :
Aomamé a quelque lien avec Tengo qui est présent aux chapitres pairs du roman. Les deux ont une enfance difficile et les deux ont lu ce que j’ai nommé le roman dans le roman, soit le roman « écrit » par Fukaéri, La Chrysalide de l’air. On peut aussi parler d’un roman dans le roman car pour cetains personnages l’action se déroule en 1984 et pour d’autres en l’année 1Q84.
Aomamé est fortement impliquée dans les événements en lien avec la secte religieuse, Les Précurseurs.
Aomamé se souvient d’avoir mis sa main dans la main d’un garçon de son âge – 10 ans – à l’école primaire. Aomamé nous fait connaître les détails du roman de Fukaéri.