Quelques musées de Paris visités en 2019

Notre plus récent voyage à Paris a eu lieu en 2019. Comment parler de Paris sans évoquer ses musées? Notre premier passage à Paris a eu lieu en 1967 et c’était aussi l’année de notre mariage. À cette date un peu lointaine, nous avions, mon épouse et moi, passé passablement de temps au musée du Louvre et au musée d’Orsay, le musée que j’aime visiter pour admirer, une fois de plus, les tableaux des peintres impressionnistes.

Aujourd’hui je veux vous faire connaître d’autres musées de Paris où j’ai découvert des oeuvres d’art très intéressantes.

Le premier film que je vous présente est la promenade en bateau sur la Seine. Il va nous permettre de voir quelques images de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Comment ne pas parler de cette cathédrale et de l’incendie du 15 avril 2019! La cathédrale n’est pas accessible au public depuis cette date. Elle rouvrira ses portes prochainement en décembre 2024.

La cathédrale a été rénovée au 19e siècle par l’architecte Viollet-le-Duc. Il a ajouté à la cathédrale une flèche ornementale qui s’élève à 96 m. du sol :

« Elle est constituée de 500 tonnes de bois, 250 tonnes de plomb et culmine à 96m. du sol. Ravagée par l’incendie de 2019, la flèche s’effondre, emporté par les flammes. »

Toutes ces précisions car vous verrez cette cathédrale dans les deux premiers films de mon article. 

Balade sur la Seine

Notre-Dame de Paris

Je veux vous communiquer quelques informations qui vous permettront de bien apprécier ce court film. Un incendie le 15 avril 2019 dans la cathédrale. La toiture et la flèche ont notamment été détruites par cet incendie. Un mois plus tard nous étions à Paris et pour un amateur d’art il était essentiel d’aller voir cette magnifique cathédrale. Tout au long du film vous entendrez la chanson Le temps des cathédrales qui est interprétée par Bruno Pelletier. Écoutez bien les paroles : « Il est venu le temps des cathédrales… Monter vers les étoiles… Il est foutu le temps des cathédrales…La fin de ce monde est prévu pour l’an 2000″.

Fondation Louis-Vuitton

C’est au moment où j’ai écrit l’article de mon blog sur le mouvement impressionniste que j’ai découvert cette fondation. Voici ce qu’on en dit sur le site de la fondation :

« La Fondation Louis Vuttion ancre son engagement dans la création actuelle pour une perspective historique. (…) Le bâtiment de Frank Gehry – un architecte canadien – ouvre ses portes le 24 octobre 2014 et représente l’accomplissement de près de 25 ans d’engagement pour l’art, la culture et le patrimoine. »

On y découvre des oeuvres d’art de différentes époques.

Le musée Picasso

Le musée Picasso

Le nom complet de ce musée est le suivant : Musée national Picasso-Paris. Ce musée est installé dans l’hôtel Salé, un des hôtels particuliers baroques du Marais, dans le troisième arrondissement. Cet hôtel a été acheté par la ville de Paris, qui, après le décès des Picasso, y installa le musée consacré à l’artiste. 

Certaines photos de tableaux dans ce court film sont merveilleuses… Vous pouvez visionner le film deux ou trois fois et faites vous-même votre choix…

Le musée Dali

Dali est l’un de mes artistes préférés. On regarde tableaux et sculptures et c’est un émerveillement continuel. On essaie de comprendre… J’ai visité deux autres expositions de Dali, l’une à Figueres et l’autre à Cadaques. J’en ferai un article dans les prochains jours…

J’espère que vous avez apprécié cet article. Ce fut pour moi un plaisir d’écrire cet article. Faire découvrir des musées un peu moins connus que ce que je nomme les deux grands, le Louvre et le musée d’Orsay.

Vous voulez faire un commentaire suite à votre visionnement, vous n’avez qu’à m’envoyer un mail à l’adresse rbenoit001@sympatico.ca. Ce sera un plaisir pour moi de vous répondre…

La Joconde de Léonard de Vinci


Souris à la vie 

Je ne peux résister à l’envie de vous faire apprécier le tableau dont il est question dans le second chapitre du roman des Thomas Schlesser, Les Yeux de Mona. Ce tableau c’est La Joconde de Léonard de Vinci.


Ce tableau est une oeuvre très célèbre que j’ai eu le bonheur d’admirer à quelques occasions  lors de mes voyages à Paris. Ce tableau a été réalisé entre 1503 et 1519. Il est exposé au musée du Louvre.

Ce qu’on apprend en lien avec ce tableau selon les propos du grand-père Henry dans ce chapitre :

« Il savait que, devant ce tableau célébrissime, reproduit à des millions d’exemplaires, l’attente était chaque fois énorme, et la déception proportionnée. »

« …des touristes hagards, en quête d’une émotion que, généralement, ils ne trouvaient pas, faute d’une clé de lecture vraiment efficace. »

Je veux vous faire connaître ce qu’on dit de cette clé de lecture…

Cette clé serait la recherche du bonheur.

Mais dans un premier temps, ce que l’historien de l’art Thomas Schlesser nous dit du tableau :

« La main droite attrapait sans le serrer le poignet gauche et imprimait, dans tout le corps du modèle, un infime mouvement de rotation, qui l’animait, l’inscrivait non seulement dans un espace mais encore dans une durée. » 

Vous avez remarqué ou saisi cette rotation en observant le tableau ?

Mais revenons à cette recherche du bonheur… Voici ce qu’on peut lire à la page 43 du roman en évoquant les Propos sur le bonheur du philosophe Alain :

« C’est un devoir envers les autres que d’être heureux. Cela, sans doute, était trop compliqué pour Mona. Néanmoins, cette leçon essentielle, Lao Joconde de Léonard la délivrait  à sa manière. »

Et si ce bonheur était dans un sourire… L’avant-dernière paragraphe du chapitre consacré à ce tableau :

« Et l’image d’une femme qui sourit, qui sourit de ce sourire désarmant, est une invitation à sourire de même. C’est cela l’énergie que sa peinture cherche à procurer : s’ouvrir à la vie, sourire à la vie… »

Si vous avez vu ce tableau est-ce que ce sourire désarmant vous est apparu…

À la lecture de ce qualificatif je n’ai eu que la tentation de regarder une photo que j’avais prise de ce tableau au moment d’un passage à Paris.

Ce chapitre du roman est vraiment bien. Il nous fait connaître le tableau avec de multiples détails.

N’hésitez pas à faire un commentaire sur mon article et ce sera pour moi un plaisir de vous répondre. Pour le faire vous n’avez qu’à m’envoyer un message à l’adresse suivante : rbenoit001@sympatico.ca

Quatre tableaux du roman Les Yeux de Mona

Dans mon dernier article j’ai affirmé que j’aimais beaucoup le roman de l’écrivain Thomas Schlesser Les Yeux de Mona. Dans cet article j’ai fait une analyse du tableau Le Concert champêtre du Titien. Je veux dans le présent article vous faire voir quatre autres tableaux qui ont été retenus par l’auteur pour faire voir à Mona la beauté du monde.

L’Élève intéressante

Ce tableau est l’oeuvre de Marguerite Gérard. Il a été peint vers 1786 et on peut l’admirer au Louvre à Paris.

On peut lire à la page 137 du livre Les Yeux de Mona le titre donné à ce chapitre : Il n’existe pas de sexe faible..

Un passage intéressant de ce chapitre :

Mona ne put s’empêcher de se projeter dans cette peinture en méditant le titre – L’élève intéressante – et en constatant qu’elle même, auprès de son grand-père, apprenait à juger, analyser les images, exactement comme semblait le faire la protagoniste en longue robe de satin.


L’Élève

Ce tableau est l’oeuvre d’Edgar Degas. Il a été peint vers 1876 et on peut l’admirer au musée d’Orsay.

On peut lire à la page 252 du livre les mots suivants : Il faut danser la vie.

Un premier passage de ce chapitre pour aider à comprendre peut-être les commentaires de Mona suite à l’observation du tableau : « Mona – son grand-père ne l’ignorait pas – se montrait imperméable au rêve de devenir danseuse.« 

Les propos de l’historien de l’art en lien avec ce tableau : « C’était une vue plongeante, très dynamique, sur une scène de spectacle grise au fond de laquelle on voyait, en guise de décor, une petite maison vaguement brossée. Une jeune danseuse avait surgi sur le plateau et l’occupait sur la partie droite de l’écran.« 

Et les dernières lignes de ce texte se lisent comme suit :

« Et dans ces creux, on apercevait des silhouettes statiques traités à grands traits ; trois autres danseuses et, au plus rapproché, un homme en costume noir dans le visage était caché. »

Quelques propos de Mona que j’aime bien : « …Dadé, tu dis que l’artiste fait des contrastes dans ses tableaux. Là, je trouve que c’est entre la fille qui vole et ce que t’ai montré dans son dos : des danseuses et blanc et un monsieur en noir qui restent tout droits. »


Vous voulez faire un commentaire. Envoyez-moi un mail à l’adresse rbenoit001@sympatico.ca. Ce sera pour moi un plaisir de vous répondre…