Je veux une maison faite de sorties de secours


Ces mots sont le titre du livre de Claudia Larochelle consacré à Nelly Arcan. On peut lire en page couverture Réflexions sur la vie et l’oeuvre de Nelly Arcan. 


C’est de ce livre dont je veux parler dans cet article. Claudia et Nelly ont été de bonnes amies et Claudia a fait aussi appel à d’autres personnes qui évoquent leurs liens avec l’auteure de Putain.


Les mots de ce titre sont des mots prononcés par Nelly Arcan. Au chapitre du livre Nelly aimait danser, on parle du projet de Manon Oligny de produire un spectacle de danse et elle demande à Nelly Arcan de collaborer au spectacle et elle a accepté.


Le spectacle avait pour titre L’Écurie et à la suite d’une représentation  en avril 2008, Nelly a écrit dans un article les propos suivants :


« Je n’ai plus d’yeux : ils sont tombés au fond de moi … j’ai les yeux redressés par dedans et je vois le monde des morts… (…) Je veux une maison faite de sorties de secours. » 


Dans le paragraphe qui précède les propos de Nelly, Claudia fait l’observation suivante :


« Tu appréciais beaucoup Manon. Ce que tu savais exprimer à l’écrit, elle le traduisait en faisant se mouvoir le corps de ses danseuses. »


Fait-il préciser que l’année suivante Nelly Arcan s’est suicidée.


J’aime beaucoup la littérature et particulièrement les romans. J’ai rencontré Claudia Larochelle à quelques occasions au Salon du livre de Montréal. Elle a dédicacé mon exemplaire de ce livre consacré à Nelly Arcan le 25 novembre 2015. On y lit les mots suivants :

Pour ce cher Robert,

Merci d’être aussi passionné par l’écriture de cette femme que j’estime. Des mots, bien humbles, comme des phares dans nos nuits.

Amitiés,

Claudia Larochelle.


Je me souviens qu’à l’un de ces salons pendant que je parlais avec elle, Claudia m’a dit de regarder la femme qui se déplaçait à quelques pas de nous. Elle m’a dit que c’était la mère de Nelly Arcan. L’écrivaine de Putain a écrit ces mots dans mon exemplaire de son livre : 

À Robert

en espérant 

que vous avez aimé – en y trouvant

une lumière 

malgré la noirceur.

Nelly Arcan


Je veux dans un premier temps citer deux passages de l’avant-propos de Claudia Larochelle :

« Ces textes que vous découvrirez deviendront, je l’espère, des portes ouvertes pour que l’écrivaine, et la femme puisse circuler à sa guise. »

« Voici donc pour vous le temps d’entrer dans la maison de Nelly Arcan. J’espère que ce livre inondera de clarté quelques zones d’ombres. »


J’ai relu ce livre que j’avais beaucoup aimé au moment de sa sortie en 2015. Le désir de reprendre ce livre m’est venu à la suite de la lecture du livre Les Disgracieuses de Claudia paru cette année.  En le relisant j’ai retenu certains passages des propos des personnes à qui Claudia a fait appel et qui viennent compléter ses propres propos. Chacune des citations qui suivent sont donc tirées du livre de Claudia Larochelle, sauf la dernière.


Danielle Laurin


Danielle Laurin est journaliste littéraire. Au moment de sa lecture du roman Putain elle écrit :


« J’étais éblouie, j’étais dégoutée. J’étais débordée. J’étais dans tous mes états, dans la perplexité absolue. C’était cru, c’était dur, souffrant. C’était détestable, haineux, C’était ambigu. »


Je retiens un passage d’une rencontre entre les deux femmes – Danielle Laurin et Nelly Arcan – et ce sont les mots de Nelly au moment de cette rencontre :


 Si je commençais à écrire pour plaire, comme je le faisais avec mon corps, ce serait l’échec de l’écriture pour moi. Parce que je serais aliénée, encore. Si je renonçais à ce qu’il y a d’authentique en moi, il n’y aurait plus d’écriture. »


Melikah Abdelmoumen


Cette femme est une écrivaine canadienne. Autrice et rédactrice en chef de Lettres québécoises. Ses propos dans le livre de Claudia :


«  De même, Nelly Arcan s’entêtait à répandre la mauvaise nouvelle, à montrer la vérité qui se cache derrière le mensonge, à dévoiler la « femme vulve » empoisonnée, celle qui tente de briser les barreaux de sa cage en vain – d’une part, parce que sa cage est la Société et, d’autre part, parce que l’on ne se libère pas aisément de chaînes dont presque personne ne consent à admettre l’existence, la réalité. »


Elsa Pépin


Journaliste, animatrice et auteure, Elsa Pépin a été recherchiste pour

les émissions littéraires de Radio-Canada.


¨J’ai rencontré quelques fois Nelly Arcan à titre de journaliste. Nous écrivions tous les deux pour le journal Ici et nous avions des amis en commun mais je ne la fréquentais pas. »


J’apprécie beaucoup les propos de cette écrivaine en lien avec le roman Putain.


« J’ai alors trouvé une oeuvre fascinante. La misère affective de la narratrice de Putain laisser deviner une fêlure très ancienne, antérieure au métier de prostituée. Sans action ni intrigue ce récit est la triste incantation austère et lancinante d’une prostituée de luxe qui raconte l’interminable procession des clients sur son corps. »


Pierre Thibeault


On dit de cet homme qu’il est un véritable touche-à-tout dans l’univers des communications.


« Je me rappelle avoir souligné l’extraordinaire souffle de Nelly Arcan, son écriture chatoyante, ondulante même, une écriture qui parvenait à transcender dans certaines pages tout le lugubre, toutes les ténèbres de la trame de son récit. Mais je n’avais pas apprécié son roman.» 


« Je me rappelle avoir souligné l’extraordinaire souffle de Nelly Arcan, son écriture chatoyante, ondulante même, une écriture qui parvenait à transcender dans certaines pages tout le lugubre, toutes les ténèbres de la trame de son récit. Mais je n’avais pas apprécié son roman.» 


Martine Delvaux


Martine Delvaux est écrivaine et professeure. Elle a publié des romans et des essais.


« …Nelly Arcan a écrit la honte d’être une femme. Elle raconte cette rougeur qui colle à la peau, le risque constant de se voir démasquée, accusée, condamnée, la peur que ça se délite, que ça dérape, que ça fuie… » 


Isabelle Boisclair


Isabelle Boisclair est professeur d’études littéraires et culturelles à l’Université de Sherbrooke.


« …dans Putain, rien n’est platement littéral. Le discours de la prostituée passe par le filtre d’une conscience – aigüe, mordante, lucide – émanant précisément de cette position singulière. Pour tout ça à mes yeux, ton Putain constitue une charge antipatriarcale .

« Aussi, à défaut d’avoir pu échanger avec toi de vive voix, je te lis. »

Et j’entends ta voix. »


Marie Brassard

Marie Brassard est directrice artistique de la compagnie Infrarouge. En 2013, à l’invitation de Sophie Cadieux et d’Espace Go, elle a mis en scène La fureur de ce que je pense.

Un témoignage intéressant que celui de cette femme : 

‘Je n’ai jamais rencontré ni même croisé Nelly Arcan et je ne connaissais rien d’elle dans la réalité. Dans le spectacle La fureur de ce que je pense, je ne voulais surtout pas chercher à la représenter elle-même ; je souhaitais que les femmes évoluant sur scène soient des créatures inventées, inspirées par ses écrits. »

« Nous avons très tôt trouvé le titre du spectacle La fureur de ce que je pense, fragment d’une phrase tirée de Putain qui nous semblait traduire l’esprit complexe et indompté de l’auteure. »

« L’idée était de développer six solos. (…) Chaque chant serait l’expression d’une obsession, d’une angoisse, d’un espoir récurrent dans la pensée et l’écriture de Nelly. »

Stanley Péan

Cet écrivain québécois ne se retrouve pas dans le livre de Claudia Larochelle. Par ailleurs il a écrit un article le 1 septembre 2001 au titre suivant : Nelly Arcan : Les hommes qui passent, maman. C’était une entrevue avec Nelly Arcan. Je veux donc citer quelques passages de ce texte, passages importants pour comprendre comme est né le roman Putain :


Qu’est-ce qui vous a amenée à écrire Putain


Il y avait longtemps que j’avais envie d’écrire. J’ai écrit un peu au début de la vingtaine, mais rien de significatif. À 25 ans, cela faisait déjà quelques années que certaines choses maturaient en moi. J’ai alors décidé de me lancer dans une espèce de journal intime, d’abord pour mettre par écrit certaines idées et réflexions qui m’obsédaient, afin de les faire lire à un psychanalyste. J’ai rencontré un psy, Patrick Cady (NDLR: l’auteur de Quelques arpents de lecture: abécédaire romanesque québécois), qui a une sensibilité littéraire. Il a laissé l’analyse de côté parce qu’il a perçu la qualité de mon écriture, et m’a conseillé d’en faire un livre.


Ce livre, vous l’aviez donc amorcé à des fins d’auto-thérapie davantage que comme une oeuvre littéraire?


Mon premier but, le plus important, était l’écriture. La littérature a toujours plus importé pour moi, même si le prétexte de Putain était de résoudre certains problèmes personnels. En fait, mon réel désir était de me faire dire que j’étais écrivain plutôt que juste névrosée!

Conclusion

Le livre de Claudia Larochelle nous fait voir tellement de choses en lien avec la femme et l’écrivaine Nelly Arcan. Je retiens les contrastes suivants : écrivaine et femme, noirceur et lumière, écriture et danse…

Il va de soi que j’aime beaucoup les romans de Nelly Arcan. Je l’ai rencontrée à l’occasion d’une table-ronde à une librairie un dimanche 7 octobre et c’est à cette occasion qu’elle a écrit la dédicace que j’ai transcrite au début de mon article. 

Je note en terminant que les propos tenus par les personnes qui ont répondu à la demande de Claudia Larochelle sont variés et peuvent aller dans plusieurs directions. Lisez un ou deux romans de Nelly et faites votre choix.

Je vais compléter mon article avec quelques photos qui datent, comme vous pourrez le constater. Une ou deux sont tirées du document du livre de Claudia et d’autres sont des articles que j’avais lus et classés dans un Scrapbook, de la revue ICI.

Quelques photos…

La fureur de ce que je pense

Si vous observez attentivement cette capture d’écran vous pouvez lire sous la photo des deux femmes :

« C’est Marie Brassard que Sophie Cadieux a choisi pour mettre en scène ce spectacle pour sept actrices intitulé La fureur de ce que je pense.

La première phrase de l’article est la suivante :


« Sophie Cadieux tenait fortement à ce qu’il y ait au sein de sa résidence à l’Espace Go un spectacle inspiré par l’oeuvre de Nelly Arcan. »

‘Quand je tente de placer des mots sur le fait d’être femme aujourd’hui, ce sont tout naturellement ceux de Nelly Arcan qui me reviennent. C’est une auteure de ma génération qui a osé mettre le doigt sur une foule de sujets tabous. Je ressentais une envie très grande de faire entendre son écriture sur une scène.

L’idée était de développer six solos, un pour chaque actrice et un septième appelé Le chant perdu, qui allait être celui de la danseuse. Chaque chant serait l’expression d’une obsession, d’une angoisse, d’un espoir récurrent dans la pensée et l’écriture de Nelly. »

Un dernier commentaire de Sophie Cadieux :

« Nos intentions et nos réflexions nous ont amené à mettre l’accent sur son écriture, c’est-à-dire sur le plus important. Il en résulte un spectacle qui n’a rien de psychologique, ou de biographique, un représentation poétique qui s’inspire du sens profond de l’oeuvre.

Deux articles de Nelly dans la revue ICI

PSYCHANELLYSE et DAMN! VAN DAMME

Deux images d’articles publiés dans la revue ICI.

Je vous recopie deux extraits pour que vous puissiez remarquer Nelly ne manque pas. d’humour dans ces articles. Les extraits sont tirés de l’article à gauche;


« Un jour, j’ai voulu lui donner un coup de main en lui offrant un lapsus. Ils sont paraît-il,  un terrain fertile pour l’interprétation. En lui racontant comment une amie me faisait marcher, qui en gros me charriait, j’ai dit : Pousse, mais pousse anale. »


« Un autre jour, je lui ai demandé si elle avait déjà lu le célèbre ouvrage Père  manquant, fist fucking. Après un moment d’hésitation ( elle a bougé sur sa chaise et s’est raclé la gorge), instant bref où j’ai cru l’avoir secouée, elle m’a répondu avec le plus grand calme : Non. »

J’espère vraiment que vous avez aimé mon article. J’aime beaucoup l’oeuvre de Nelly Arcan et je voudrais que ceux qui lisent son oeuvre vont aimer cette écrivaine.

N’hésitez pas à me faire un commentaire et il me fera plaisir de vous lire et d’échanger avec vous.

Vous pouvez me joindre à l’adresse mail suivante : rbenoit001@sympatico.ca

Deux musées de Dali : Cadaques et Figueras

J’aime beaucoup l’oeuvre de Salvador Dali. Nous avons visité deux des musées de l’artiste en Espagne il y a de cela quelques années : le musée de Cadaques et le Théatre-Musée de Dali à Figueres. Dans un article précédent j’ai parlé du musée Dali à Paris. L’article avait pour titre Dali dans trois villes.

Voici comment on présente Salvador Dali sur le site Wikipedia :


Salvador Dali, né à Figueras le 11 mai 1904 et mort dans la même ville le 23 janvier 1989, est peintre, sculpteur, scénariste et écrivain espagnol. Il est considéré comme l’un des principaux représentants du surréalisme, et comme l’un des plus célèbres peintres du XXe siècle.

Musée Dali à Cadaques

Musée Dali à Cadaques

Théâtre-Musée Dali de Figueres

Quelques mots avant de vous laisser admirer cette oeuvre maîtresse de Salvador Dali. C’est un musée qu’il faudrait visiter deux ou trois fois pour comprendre tout ce que l’artiste veut nous dire… le temps, la mémoire et tant d’autres suggestions. Regardez attentivement et tentez de formuler en quelques mots ce que vous avez ressenti…

Dans les deux dernières minutes du film vous voyez un coeur qui bat… et je reprends des propos sur Dali que je cite dans le film :

« Comment ne pas sentir un coeur battre devant tant de beauté?

Le théâtre- Musée signifie la projection, la concrétisation de toutes les illusions et énergies créatrices de l’artiste (…) Dali en créant cette oeuvre d’art totale, ce grand projet surréaliste, s’éloigne des courants de la mode et offre un centre plein de suggestions, d’affirmations et de provocations. »

J’ai tellement apprécié ce musée que j’ai acheté sur place le livre Théatre-Musée Dali de Figueres. Les deux au- teurs du volume sont Antoni Pixtot et Montsue Aguer. Je vous fais voir quelques pages qui vont vous permettre d’apprécier quelques images du volume :


Vous voulez faire un commentaire. Envoyez-moi un mail à l’adresse rbenoit001@sympatico.ca. Ce sera pour moi un plaisir de vous répondre…

Quelques musées de Paris visités en 2019

Notre plus récent voyage à Paris a eu lieu en 2019. Comment parler de Paris sans évoquer ses musées? Notre premier passage à Paris a eu lieu en 1967 et c’était aussi l’année de notre mariage. À cette date un peu lointaine, nous avions, mon épouse et moi, passé passablement de temps au musée du Louvre et au musée d’Orsay, le musée que j’aime visiter pour admirer, une fois de plus, les tableaux des peintres impressionnistes.

Aujourd’hui je veux vous faire connaître d’autres musées de Paris où j’ai découvert des oeuvres d’art très intéressantes.

Le premier film que je vous présente est la promenade en bateau sur la Seine. Il va nous permettre de voir quelques images de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Comment ne pas parler de cette cathédrale et de l’incendie du 15 avril 2019! La cathédrale n’est pas accessible au public depuis cette date. Elle rouvrira ses portes prochainement en décembre 2024.

La cathédrale a été rénovée au 19e siècle par l’architecte Viollet-le-Duc. Il a ajouté à la cathédrale une flèche ornementale qui s’élève à 96 m. du sol :

« Elle est constituée de 500 tonnes de bois, 250 tonnes de plomb et culmine à 96m. du sol. Ravagée par l’incendie de 2019, la flèche s’effondre, emporté par les flammes. »

Toutes ces précisions car vous verrez cette cathédrale dans les deux premiers films de mon article. 

Balade sur la Seine

Notre-Dame de Paris

Je veux vous communiquer quelques informations qui vous permettront de bien apprécier ce court film. Un incendie le 15 avril 2019 dans la cathédrale. La toiture et la flèche ont notamment été détruites par cet incendie. Un mois plus tard nous étions à Paris et pour un amateur d’art il était essentiel d’aller voir cette magnifique cathédrale. Tout au long du film vous entendrez la chanson Le temps des cathédrales qui est interprétée par Bruno Pelletier. Écoutez bien les paroles : « Il est venu le temps des cathédrales… Monter vers les étoiles… Il est foutu le temps des cathédrales…La fin de ce monde est prévu pour l’an 2000″.

Fondation Louis-Vuitton

C’est au moment où j’ai écrit l’article de mon blog sur le mouvement impressionniste que j’ai découvert cette fondation. Voici ce qu’on en dit sur le site de la fondation :

« La Fondation Louis Vuttion ancre son engagement dans la création actuelle pour une perspective historique. (…) Le bâtiment de Frank Gehry – un architecte canadien – ouvre ses portes le 24 octobre 2014 et représente l’accomplissement de près de 25 ans d’engagement pour l’art, la culture et le patrimoine. »

On y découvre des oeuvres d’art de différentes époques.

Le musée Picasso

Le musée Picasso

Le nom complet de ce musée est le suivant : Musée national Picasso-Paris. Ce musée est installé dans l’hôtel Salé, un des hôtels particuliers baroques du Marais, dans le troisième arrondissement. Cet hôtel a été acheté par la ville de Paris, qui, après le décès des Picasso, y installa le musée consacré à l’artiste. 

Certaines photos de tableaux dans ce court film sont merveilleuses… Vous pouvez visionner le film deux ou trois fois et faites vous-même votre choix…

Le musée Dali

Dali est l’un de mes artistes préférés. On regarde tableaux et sculptures et c’est un émerveillement continuel. On essaie de comprendre… J’ai visité deux autres expositions de Dali, l’une à Figueres et l’autre à Cadaques. J’en ferai un article dans les prochains jours…

J’espère que vous avez apprécié cet article. Ce fut pour moi un plaisir d’écrire cet article. Faire découvrir des musées un peu moins connus que ce que je nomme les deux grands, le Louvre et le musée d’Orsay.

Vous voulez faire un commentaire suite à votre visionnement, vous n’avez qu’à m’envoyer un mail à l’adresse rbenoit001@sympatico.ca. Ce sera un plaisir pour moi de vous répondre…

La Joconde de Léonard de Vinci


Souris à la vie 

Je ne peux résister à l’envie de vous faire apprécier le tableau dont il est question dans le second chapitre du roman des Thomas Schlesser, Les Yeux de Mona. Ce tableau c’est La Joconde de Léonard de Vinci.


Ce tableau est une oeuvre très célèbre que j’ai eu le bonheur d’admirer à quelques occasions  lors de mes voyages à Paris. Ce tableau a été réalisé entre 1503 et 1519. Il est exposé au musée du Louvre.

Ce qu’on apprend en lien avec ce tableau selon les propos du grand-père Henry dans ce chapitre :

« Il savait que, devant ce tableau célébrissime, reproduit à des millions d’exemplaires, l’attente était chaque fois énorme, et la déception proportionnée. »

« …des touristes hagards, en quête d’une émotion que, généralement, ils ne trouvaient pas, faute d’une clé de lecture vraiment efficace. »

Je veux vous faire connaître ce qu’on dit de cette clé de lecture…

Cette clé serait la recherche du bonheur.

Mais dans un premier temps, ce que l’historien de l’art Thomas Schlesser nous dit du tableau :

« La main droite attrapait sans le serrer le poignet gauche et imprimait, dans tout le corps du modèle, un infime mouvement de rotation, qui l’animait, l’inscrivait non seulement dans un espace mais encore dans une durée. » 

Vous avez remarqué ou saisi cette rotation en observant le tableau ?

Mais revenons à cette recherche du bonheur… Voici ce qu’on peut lire à la page 43 du roman en évoquant les Propos sur le bonheur du philosophe Alain :

« C’est un devoir envers les autres que d’être heureux. Cela, sans doute, était trop compliqué pour Mona. Néanmoins, cette leçon essentielle, Lao Joconde de Léonard la délivrait  à sa manière. »

Et si ce bonheur était dans un sourire… L’avant-dernière paragraphe du chapitre consacré à ce tableau :

« Et l’image d’une femme qui sourit, qui sourit de ce sourire désarmant, est une invitation à sourire de même. C’est cela l’énergie que sa peinture cherche à procurer : s’ouvrir à la vie, sourire à la vie… »

Si vous avez vu ce tableau est-ce que ce sourire désarmant vous est apparu…

À la lecture de ce qualificatif je n’ai eu que la tentation de regarder une photo que j’avais prise de ce tableau au moment d’un passage à Paris.

Ce chapitre du roman est vraiment bien. Il nous fait connaître le tableau avec de multiples détails.

N’hésitez pas à faire un commentaire sur mon article et ce sera pour moi un plaisir de vous répondre. Pour le faire vous n’avez qu’à m’envoyer un message à l’adresse suivante : rbenoit001@sympatico.ca

Quatre tableaux du roman Les Yeux de Mona

Dans mon dernier article j’ai affirmé que j’aimais beaucoup le roman de l’écrivain Thomas Schlesser Les Yeux de Mona. Dans cet article j’ai fait une analyse du tableau Le Concert champêtre du Titien. Je veux dans le présent article vous faire voir quatre autres tableaux qui ont été retenus par l’auteur pour faire voir à Mona la beauté du monde.

L’Élève intéressante

Ce tableau est l’oeuvre de Marguerite Gérard. Il a été peint vers 1786 et on peut l’admirer au Louvre à Paris.

On peut lire à la page 137 du livre Les Yeux de Mona le titre donné à ce chapitre : Il n’existe pas de sexe faible..

Un passage intéressant de ce chapitre :

Mona ne put s’empêcher de se projeter dans cette peinture en méditant le titre – L’élève intéressante – et en constatant qu’elle même, auprès de son grand-père, apprenait à juger, analyser les images, exactement comme semblait le faire la protagoniste en longue robe de satin.


L’Élève

Ce tableau est l’oeuvre d’Edgar Degas. Il a été peint vers 1876 et on peut l’admirer au musée d’Orsay.

On peut lire à la page 252 du livre les mots suivants : Il faut danser la vie.

Un premier passage de ce chapitre pour aider à comprendre peut-être les commentaires de Mona suite à l’observation du tableau : « Mona – son grand-père ne l’ignorait pas – se montrait imperméable au rêve de devenir danseuse.« 

Les propos de l’historien de l’art en lien avec ce tableau : « C’était une vue plongeante, très dynamique, sur une scène de spectacle grise au fond de laquelle on voyait, en guise de décor, une petite maison vaguement brossée. Une jeune danseuse avait surgi sur le plateau et l’occupait sur la partie droite de l’écran.« 

Et les dernières lignes de ce texte se lisent comme suit :

« Et dans ces creux, on apercevait des silhouettes statiques traités à grands traits ; trois autres danseuses et, au plus rapproché, un homme en costume noir dans le visage était caché. »

Quelques propos de Mona que j’aime bien : « …Dadé, tu dis que l’artiste fait des contrastes dans ses tableaux. Là, je trouve que c’est entre la fille qui vole et ce que t’ai montré dans son dos : des danseuses et blanc et un monsieur en noir qui restent tout droits. »


Vous voulez faire un commentaire. Envoyez-moi un mail à l’adresse rbenoit001@sympatico.ca. Ce sera pour moi un plaisir de vous répondre…

Titien et les yeux de Mona


Un roman assez particulier que ce livre de Thomas Schlesser. Cet auteur de quarante-six ans est un historien de l’art et un écrivain. Mona est une gamine de dix ans qui a perdu la vue durant quelques minutes et l’a retrouvée par la suite. On consulte des spécialistes pour tenter de comprendre ce qui a pu se passer et Henri, le grand-père de Mona, décide de lui faire découvrir la beauté du monde.


À cet effet, Mona est conduite dans trois musées parisiens le mercredi en après-midi car Mona n’a pas cours à ce moment-là. Ils vont se rendre dans les musées suivants, le Louvre, Orsay et Beaubourg. Camille, la mère de Mona, et son mari ne savent rien de cela car le grand-père confie qu’ils vont voir un spécialiste des yeux. 


Particulier aussi ce fait que le livre est recouvert d’une jaquette dépliable qui permet au lecteur de connaître les 52 oeuvres du roman. Chacun de ces 52 chapitres est présenté de la façon suivante : On y observe quelque peu le quotidien de la vie de Mona et suit une description de chacune des oeuvres. Henri ne parle pas quand Mona se rend observer le tableau et il discute avec sa petite-fille quand elle a terminé l’observation du tableau. 


Ce roman nous fait découvrir les oeuvres dans un ordre chronologique.


Je vais illustrer ce que je viens de dire en détaillant le contenu des pages du chapitre 4 où, au Louvre, Mona observe le tableau de Titien, Le Concert champêtre. Je vous décris le chapitre et je vous demanderais de bien observer la copie de ce tableau que vous pouvez voir en ouvrant cet article. Faites comme si vous aviez à décrire le tableau à un ami qui aurait été incapable d’observer ce tableau.


Le début du chapitre nous fait voir Mona avec sa mère à un rendez-vous avec le pédiatre. La mère et sa fille sont ensemble pour cette consultation mais Camille, la mère, discute quelque peu avec le médecin après le départ de sa fille. Mona est inquiète car sa mère observe les yeux de sa fille. Pas de souci, car la mère dit à sa fille : Ce que tu es belle, ma chérie! 


La suite du chapitre est la description du tableau faite par l’historien de l’art. Tout est en italique et je vous fais voir une partie de cette description où l’on vous fait connaître les quatre personnages du tableau :


Mona et son grand-père se retrouvent et on apprend que ce tableau a été attribué à Giorgione, qu’il a été peint au début du 16e siècle. On y voit deux hommes habillés assis et deux femmes nues. On évoque le paysage du tableau par ces mots :


« Dans l’ensemble, Titien cherche à produire un effet d’harmonie, de continuité. Le paysage, avec ses vallons, son ruisseau, sa maison et ses arbres, le berger conduisant ses bêtes, les deux personnages centraux, l’un citadin et le second campagnard, semblent s’allier dans l’atmosphère d’une fin de journée, rendue  grâce à la qualité d’une peinture aux tons crépusculaires magnifiquement modulée. Si un homme de la ville et un homme des champs, ses rencontrent sans s’opposer plus que cela, c’est parce que Titien cherche à exprimer l’accord parfait. L’accord d’un beau son, d’une belle  mélodie. Oui : c’est bien ce charmant concert en plein air qui lit tout ce petit monde ensemble. »


Observez attentivement le tableau et remarquez comment il est bien construit. Les deux femmes en avant-plan, les deux hommes et ce ciel à l’arrière avec les arbres et les nuages. Et une question se pose sur le rôle de ces deux femmes tout à l’avant du tableau. Et la réponse de l’historien de l’art est la suivante : 


« Plutôt que de croire que cette femme nue jouant de la flute et celle-là qui verse une carafe d’eau dans un puits sont réellement en compagnie des deux hommes, il faut se figurer qu’elles sont le fruit de leur imagination. »


Si vous voulez faire d’autres découvertes de ce type, n’hésitez pas à lire ce livre que j’ai trouvé très intéressant et il nous fait connaître des tableaux  dans trois musées d’art français. Je me permets enfin de vous nommer quelques peintres dont on parle dans le volume : Sandro Boticelli, Léonard de Vinci, Raphaël, Nicolas Poussin, Antoine Watteau, Vincent Van Gogh, Paul Cézanne et Marguerite Gérard… Je ferai dans les prochains jours un article évoquant quatre tableaux que l’on retrouve dans le roman Les Yeux de Mona.


Je souhaite vraiment que vous ayez apprécié cet article. Ce fut un réel plaisir pour moi de l’écrire. Peut-être, ami lecteur que vous auriez le goût de tenter un visionnement d’un tableau après quoi vous pourriez faire vos commentaires. À cet effet je sous propose trois tableaux à étudier. Ces tableaux se retrouvent parmi les cinquante-deux oeuvres d’art que voit Mona avec son grand-père.Les images que je vous présente pour chacun des tableaux proviennent du Net. Si vous tentez cette expérience n’oubliez pas de m’en informer et ce sera pour moi un plaisir de vous lire. Vous pouvez me joindre à l’adresse mail suivante : yarorb7239@gmail.com. Si vous possédez un compte gmail vous pouvez faire un commentaire directement à la fin de l’article. Les trois tableaux que j’ai retenus sont : La Joconde de Léonard de Vinci, L’Étoile d’Edgar Degas et L’Église d’Auvers-sur-Oise de Vincent Van Degas.

Au plaisir de vous lire…

Les Yeux de Mona et La Gare Saint-Lazarre

J’ai reçu il y a quelques jours un roman écrit par Thomas Schlesser qui a pour titre Les yeux de Mona.

Ce que je peux lire en quatrième de couverture :

« Cinquante-deux semaines : c’est le temps qu’il reste à Mona pour découvrir toute la beauté du monde. C’est le temps que s’est donné son grand-père, un homme érudit et fantasque, pour l’initier, chaque mercredi après l’école, à une oeuvre d’art, avant qu’elle ne perde, peut-être pour toujours, l’usage de ses yeux. »

« Ensemble, ils vont sillonner le Louvre, Orsay et Beaubourg. »


Les oeuvres de ces trois musées sont principalement des tableaux de peintres célèbres. Une idée brillante de la maison d’édition, la jaquette du roman nous fait voir les cinquante-deux oeuvres dont on va parler dans le roman. Je retiens aussi que l’auteur Thomas Schlesser est historien et écrivain. Ce roman est son second qui est très apprécié. J’ai aussi une formation en histoire de l’art et les romans sont présentés en ordre chronologique, ce qui permet d’en apprendre beaucoup sur la peinture. 


Dans chacun des cinquante-deux chapitres du roman on nous présente Mona qui part avec son grand-père pour aller dans l’un des trois musées d’où sont tirées les oeuvres : le Louvre, Orsay et Beaubourg. Une section importante de chaque chaque chapitre est la description de l’oeuvre choisie. La première semaine, l’oeuvre retenue est Vénus et les trois grâces offrant des présents à une jeune fille. L’oeuvre est un tableau de Botticelli qui date 4e quart du XVe siècle et la dernière oeuvre est un tableau de Pierre Soulanges qui date de 2002.

Mon but dans cet article est de vous faire découvrir le tableau de Claude Monet La Gare Saint-Lazare. Je vous fais voir une reproduction de ce tableau et vous demande de le regarder attentivement comme le demande le grand-père à Mona chaque semaine. Peut-être prendre quelques notes et les comparer avec la description qu’on fait de ce tableau très connu de Claudie Monet. Une petite parenthèse pour souligner que vers la fin de sa vie, Monet a eu aussi des problèmes avec ses yeux.


En voyage à Paris en mai 2019, j’ai passé plus de deux heures au musée d’Orsay pour admirer les tableaux des peintres du mouvement impressionniste. J’avais pris quelques notes avant de sortir du musée et je les recopie :


« La synthèse, l’équilibre, ce toit avec une forme triangulaire, le premier bâtiment à gauche et celui de droite un peu en retrait. J’aime bien deux diagonales que l’on peut admirer dans cette oeuvre : la première avec les trois trains qui avancent et la seconde avec ces personnages que l’on entrevoit à droite du tableau. Autre point d’intérêt, les trains qui avancent et aucune profondeur et finalement ce ciel de toutes les couleurs. »


Je m’étais procuré au musée le livre Comprendre la peinture au musée d’Orsay et je vous fait voir la page 84 du livre qui porte le titre : Claude Monet La poésie des gares. On peut y lire les propos suivants de l’écrivain Émile Zola :

« M. Claude Monet … a exposé cette année des intérieurs de gares superbes. Là est aujourd’hui la peinture, dans ces cadres modernes d’une si belle largeur. Nos artistes doivent trouver la poésie des gares comme leurs pèseront trouvé des forêts set des arbres.

On souligne aussi qu’en 1877 Monet expose sept versions de La Gare  Saint-Lazare à la troisième exposition impressionniste.

Et tout cela pour vous inciter, maintenant que vous avez observé le tableau de Monet, à lire attentivement les mots de l’historien qui décrit ce tableau dans son livre Les Yeux de Mona.


‘Sur les lignes de rail. Il y avait trois trains, de plus en plus rejetés rejetés dans la profondeur au fur et à mesure qu’on allait de la gauche vers la droite du tableau. Leur écrasement dans la perspective cachait la succession des wagons. Tandis que le train tout à gauche était de dos, statique, il fumait sur les deux autres lignes deux locomotives à l’approche. Celle qui jouxtait la médiane verticale constituait une sorte de barycentre : c’était en tout cas l’engin le plus visible, le plus présent, bien que sommairement esquissé en quelques coups de peinture noire dénués de détails. Le même traitement, fragmenté, atomisé, servait à présenter  une figure humaine dressée à même la voie à droite de la composition et, dans son cas, les formes incertaines de voyageurs, de cheminots ou de badauds – aucune identité sociale n’était discernable. »

C’est peut-être un peu long mais c’est tellement instructif et je poursuis donc avec la dernière phrase de ce qui est décrit :

« Enfin parmi les innombrables jeux d’ombres, de fluctuations, de tremblements entretenus par un pinceau multipliant les sursauts, les taches, les cannelures et empâtements, il y avait des masses de vapeur émanant des locomotives, laiteuses pour la plupart, mais celle du centre était bleue et la lumière, sous l’effet des gouttelettes d’humidité, s’en trouvait subitement réfractée. »

Je souhaite vraiment que vous ayez apprécié cet article. Ce fut un réel plaisir pour moi de l’écrire et j’ai bien aimé aussi transcrire mes impressions suite à l’observation de La Gare Saint-Lazare. Peut-être, ami lecteur que vous auriez le goût de tenter un visionnement d’un tableau après quoi vous pourriez faire vos commentaires. À cet effet je sous propose trois tableaux à étudier. Ces tableaux se retrouvent parmi les cinquante-deux oeuvres d’art que voit Mona avec son grand-père.Les images que je vous présente pour chacun des tableaux proviennent du Net. Si vous tentez cette expérience n’oubliez pas de m’en informer et ce sera pour moi un plaisir de vous lire. Vous pouvez me joindre à l’adresse mail suivante : yarorb7239@gmail.com. Si vous possédez un compte gmail vous pouvez faire un commentaire directement à la fin de l’article.

Les trois tableaux

Conversation dans un parc

Vers 1746/1748

Thomas Gainsborough

Musée du Louvre

L’Étoile

Vers 1876

Edgar Degas

Musée d’Orsay

La Montagne Sainte-Victoire

Vers 1876

Paul Cézanne

Musée d’Orsay

Monet, l’impressionnisme et un 150e anniversaire…

Le 14 avril de cette année un reporter, à la télévision, soulignait que le lendemain on célébrerait le 150e anniversaire d’un événement en lien avec le mouvement de la peinture impressionniste. Curieux, je suis allé sur le site du muséee d’Orsay et voici ce que j’y ai lu :

« Le 15 avril 1874, au 35 Boulevard des Capucines, ouvrait la première exposition impressionniste. Au printemps 2024, le musée d’Orsay, qui abrite la plus vaste collection au monde d’oeuvres de ce mouvement, célèbre ce 150e anniversaire en grand : en conviant son public dans cette exposition qui changea le cours de l’histoire de l’art, et en prêtant nombre de chefs d’oeuvre à travers toute la France.¨

Quel plaisir pour moi de lire ces mots! Je m’explique. Durant mes études universitaires j’ai suivi des cours en histoire de l’art. Je retiens de ces cours trois sujets qui m’ont vraiment intéressé : les églises romanes en France – des images de l’église Saint-Giles-du-Gard ou encore celle de Vézeley défilent dans ma tête – le mouvement impressionniste français et l’oeuvre picturale de Pablo Picasso.

Mon dernier voyage à Paris remonte à mai 2019. J’ai passé plus de deux heures au musée d’Orsay principalement pour admirer à nouveau les tableaux des impressionnistes. J’avais pris plusieurs photos de ces oeuvres et  en regardant ces photos sur mon ordinateur je me suis dit que je pouvais en faire un article pour mon blog. J’ai rapporté deux volumes en lien avec ce mouvement artistique. Ils ont pour titre Journal de l’impressionnisme et Comprendre la peinture au musée d’Orsay. Je vais citer un passage de ce dernier livre pour expliquer comment je veux écrire cet article :

« Comment Louis-Napoléon aurait-il pu se douter que la gloire ineffaçable de deux décennies de son règne n’émanerait ni de sa personne, ni de son armée, ni de sa cour, mais des talents de quelques jeunes, dont un seul était en âge d’homme? L’année où Napoléon avait goûté au vin de la dictature, Camille Pissarro avait vingt et un ans ; Édouard Manet dix-neuf et Edgar Degas dix-sept; Alfred Sisley et Paul Cézanne avaient tous deux douze ans; Claude Monet, onze ans, et Auguste Renoir, Berthe Morisot, Armand Guillaumin et Frédéric dix ans. »

Quel peintre, parmi ceux nommés, retenir pour parler du mouvement impressionniste? Je retiens Claude Monet pour deux raisons : c’est un peintre que j’apprécie beaucoup et c’est le titre de l’un de ses tableaux qui est à l’origine du nom de ce mouvement.

Impression, soleil levant

Monet, l’impressionniste et un 150e anniversaire

Il y a de cela un peu plus de deux mois, le 14 avril, un reporter, à la télévision, soulignait que le lendemain on célébrerait le 150e anniversaire d’un événement en lien avec le mouvement de la peinture impressionniste.

Curieux , je suis allé sur le site du musée d’Orsay et voici ce que j’y ai lu :

« Le 15 avril 1874, au 35 Boulevard des Capucines, ouvrait la première exposition impressionniste. Au printemps 2024, le musée d’Orsay, qui abrite la plus vaste collection au monde d’oeuvres de ce mouvement, célèbre ce 150e anniversaire en grand : en conviant son public dans cette exposition qui changea le cours de l’histoire de l’art, et en prêtant nombre de chefs d’oeuvre à travers toute la France.¨

Quel plaisir pour moi de lire ces mots! Je m’explique. Durant mes études universitaires je suivais des cours en histoire de l’art. Je retiens des ces cours trois sujets qui m’ont vraiment intéressé : les églises romaines en France – des images de l’église Saint-Giles – du-Gard ou encore celle de Vézelay défilent devant moi – le mouvement impressionniste français et l’oeuvre picturale de Picasso.

Mon dernier voyage à Paris remonte à mai 2019. J’ai passé plus de deux heures au musée d’Orsay principalement pour admirer à nouveau les tableaux des impressionnistes. J’avais pris plusieurs photos de ces oeuvres et  en regardant ces photos sur mon ordinateur je me suis dit que je pouvais en faire un article pour mon blog. J’ai rapporté deux volumes en lien avec ce mouvement artistique. Ils ont pour titre Journal de l’impressionnisme et Comprendre la peinture au musée d’Orsay. Je vais citer un passage de ce dernier livre pour expliquer comment je veux écrire cet article :

« Comment Louis-Napoléon aurait-il pu se douter que la gloire ineffaçable de deux décennies de son règne n’émanerait ni de sa personne, ni de son armée, ni de sa cour, mais des talents de quelques jeunes, dont un seul était en âge d’homme? L’année où Napoléon avait goûté au vin de la dictature, Camille Pissarro avait vingt et un ans ; Édouard Manet dix-neuf et Edgar Degas dix-sept; Alfred Sisley et Paul Cézanne avaient tous deux douze ans; Claude Monet, onze ans, et Auguste Renoir, Berthe Morisot, Armand Guillaumin et Frédéric dix ans. »

Quel peintre, parmi cette liste, retenir pour parler du mouvement impressionniste? Je retiens Claude Monet pour deux raisons : c’est un peintre que j’apprécie beaucoup et c’est le titre de l’un de ses tableaux qui est à l’origine du nom de ce mouvement. J’aime tellement ces peintres que je veux vous faire deux tableaux de quatre peintres dont il est fait mention au paragraphe précédent. Ce sont Paul Cézanne, Auguste Renoir, Edgar Degas et Edouard Manet.

Paul Cézanne

« Cézanne déconstruit les règles de la perspective réorganise les motifs sur le tableau, ouvrant la voie au cubisme du début du XXe siècle. Chez lui, la peinture invente une « harmonie parallèle à la nature », une vision réconfortante visant à « égayer les murs. »

J’aime beaucoup ce tableau, Baigneurs. Les éléments verticaux du tableau sont impressionnants, des baigneurs, des arbres et ce ciel bleu magnifique…

Ce tableau de Cézanne a pour titre Nature morte aux oignons.

Paul Cézanne apparaît comme un continuateur de l’esprit classique français autant qu’un innovateur radical par l’utilisation de la géométrie dans les portraits, natures mortes et les nombreux paysages qu’il peint.

Auguste Renoir

« Renoir était particulièrement proche de Monet. Ce qui occupait le centre de son intérêt n’était pas le paysage, mais la figure humaine. (…) Ses tableaux lumineux et légers, qui émanent visiblement d’un monde réel observé attentivement à un moment donné, caractérisent le monde comme un lieu où l’harmonie et le bonheur sont possibles. Renoir recherchais toujours des modèles aux formes généreuses parmi les jeunes filles de nos voisinage à Montmartre, filles qui travaillaient souvent comme couturières »

J’aime tellement ce tableau de Renoir. Mais ce n’est pas seulement que j’ai reçu beaucoup de leçons de piano à un temps passablement lointaine de ma jeunesse. Et que dire de ce professeur aveugle qui me donnait des leçons de piano au moment où je poursuivais mes études classiques…

Ce qu’on a dit en lien avec ce tableau :

« Renoir comme Cézanne que lient un une amitié et une admiration réciproques cherchent à « faire de l’impressionnisme quelque chose de solide comme l’art des musées. , selon les mots de Cézanne. ».

Edgar Degas

Dans son livre Comprendre la peinture au musée d’Orsay Françoise Bayle tient ces propos en lien avec ce tableau :

« … le premier plan dessine comme un grand zigzag ponctué par les panneaux de tables en marbre – sans pieds – qui repoussent les deux personnages – Marcellin Desboutin, peintre et Ellen Andree, active. Lao vie moderne rapproche ici deux artistes qui ne cesseront de rivaliser tout leur vie. »

Le nom de ce tableau est : L’Absinthe ou Dans un café

« En abordant de vastes séries sur les gens du monde, les prêtres, les soldats, les paysans, les ouvriers, les marchands comme le recommande Duranty aux peintres, inventent cette « nouvelle peinture » où raboteurs, pédicure, déchargeurs de charbon et repasseuses trouvent leur place. »

Le titre de ce tableau est : Les Repasseuses.


L’impressionnisme

Un texte retrouvé dans. le volume Journal de l’impressionnisme donne quelques indications sur ce mouvement et précise l’importance du mouvement. L’auteur de ce texte est de Lionello Venturi :

« L’impressionnisme, en effet a changé la vision du monde. Malgré tous les obstacles naturels et artificiels, il a triomphé tant par sa valeur intrinsèque que parce qu’il représentait la vision morale de son époque. Les derniers privilégiés , les « notables », étaient en train de disparaitre. De nouvelles couches de la société allaient apporter leur force de sincérité, de droiture leur foi tenace dans leur idéal, leur élan de liberté. »

Un autre passage qui semble important se retrouve à la page 47 de ce même volume :

Ce que va apporter la révolution qui s’appellera l’impressionnisme c’est avant tout, avec le style de la lumière, le fini du non fini, l’autonomie picturale vis-à-vis de la réalité, l’affranchissement des sujets dis nobles. Chacun des impressionnistes contribuera à cette profonde rupture de toute convention picturale. »

Ayez à l’esprit ces trois lignes quand vous regarderez les tableaux qui vont suivre, des tableaux de Monet, de Manet et de Renoir comme je l’ai souligné antérieurement.

Claude Monet

De tous les peintres impressionnistes c’est Monet qui me plait le plus. Lors d’un voyage à Paris je suis allé au musée Marmottant car je savais que c’était dans ce musée qu’on pouvait admirer le tableau Impression soleil levant. 

J’aime bien la variété des tableaux de ce peintre. On a dit de lui qu’il était le peintre de la lumière. Je vais tenter de retrouver des tableaux qui témoignent de cela…

Galerie insolite

Quel plaisir pour moi de lire ces mots! Je m’explique. Durant mes études universitaires je suivais des cours en histoire de l’art. Je retiens des ces cours trois sujets qui m’ont vraiment intéressé : les églises romaines en France – des images de l’église Saint-Giles – du-Gard ou encore celle de Vézelay défilent devant moi – le mouvement impressionniste français et l’oeuvre picturale de Picasso.  Je me demande ce qui va se passer quand le texte sera plus important. Mon dernier voyage à Paris remonte à mai 2019. J’ai passé plus de deux heures au musée d’Orsay principalement pour admirer à nouveau les tableaux des impressionnistes. J’avais pris plusieurs photos de ces oeuvres et  en regardant ces photos sur mon ordinateur je me suis dit que je pouvais en faire un article pour mon blog. J’ai rapporté deux volumes en lien avec ce mouvement artistique. Ils ont pour titre Journal de l’impressionnisme et Comprendre la peinture au musée d’Orsay. Je vais citer un passage de ce dernier livre pour expliquer comment je veux écrire cet article :

La grotte de Neptune

Le document remis par Voyages Lambert pour notre voyage en Sardaigne en juin 2020 nous informe des faits suivants :

« Située à Capo Caccia, la grotte de Neptune représente l’une des plus belles curiosité d’Alghero et l’une des merveilles géologiques les plus précieuses du bassin de la Méditérranée. Cette vaste grotte de 2 550 m de longueur doit sa complexité aux nombreuses salles qui la composent, à ses vastes galeries et à ses lacs limpides. La partie ouverte à la visite est accessible par bateau depuis Alghero, quand la mer est calme. La grotte est également accessible depuis Capo Caccia, par un pittoresque escalier de 654 marches offrant une superbe vue sur la mer et les falaises abruptes. »

Nous y sommes allés en bateau et nous avons aussi pu admirer certaines de ces falaises abruptes…

Avant de décrire plus longuement cette magnifique grotte je veux vous faire connaître les deux endroits qui nous permettent d’avoir accès à la grotte, Alghero et Capo Caccia, dans cette magnifique île qu’est la Sardaigne.

La Sardaigne

Suzanne et moi avions déjà visité la Corse mais nous savions vraiment peu de choses sur ce pays. La distance qui sépare ces deux îles de la Méditérranée n’est que de onze kilomètres. 

Plusieurs civilisations se sont intéressées à la Sardaigne :

En 540 av. J. C., l’armée carthaginoise débarque en Sardaigne.

Les Romains qui sont aussi allés en Sardaigne n’ont jamais réussi à soumettre tout le territoire mais ils ont laissé à l’île un héritage incontestable en ce qui concerne les infrastructures et l’architecture (thermes, temples et amphithéâtres).

On peut évoquer la domination arabe. C’est en 711 que les troupes de Moussa Ibn Noussair envahissent l’île. Pendant pendant plus de trois siècles ils multiplient leurs attaques et dévastent les villes, les unes après les autres.

Le royaume d’Espagne va occuper la Sardaigne jusqu’en 1720.

Ce n’est qu’en 1862, que le royaume de Sardaigne devient un état italien.

Mosaïque ou galerie d’images…

Cette mosaïque d’images fait bien voir toutes ces falaises, ces rochers que l’on peut admirer en s’approchant de la Grotte de Neptune si on se rend à cette grotte en bateau à partir de la ville d’Alleghro…

Les mêmes images mais chargées pour obtenir une galerie d’images. C’est vraiment la première présentation que je trouve la plus intéressante…

Un court film de l’intérieur de la grotte.

Charlevoix

De Québec à Baie-Saint-Paul.

Un des coins préférés des Québécois au nord de la ville de Québec est la région de Charlevoix.

On y retrouve une ville, Baie-Saint-Paul et trois municipalités : Les Éboulements, l’Isle-aux-Coudres et Petite-Rivière-Saint-François. 

Nous avons loué une maison donnant sur le fleuve en 2014 et ce fut une expérience merveilleuse.La beauté du fleuve Saint-Laurent réjouit les yeux qu’il fasse soleil ou qu’il pleuve comme vous pourrez le constater dans le film que j’ai réalisé au retour de cet agréable séjour.

J’ai regardé une fois de plus le film avant de le placer sur mon blog et les mots qui me sont venus à l’esprit sont les suivants : la terre, le fleuve, le ciel, les marées, les montagnes, la pluie qui tombe en abondance… Et le film se termine par un bref regard sur le Vieux-Québec.

Je vous présente quelques photos que j’apprécie vraiment. La nature dans toute splendeur est tellement présente sur ces photos…

Le film sur lequel vous reverrez certaines de ces photos :

Madame.Lit ou Nathalie Gagnon

Madame.lit, de son nom Nathalie Gagnon, publie sur son blog des articles consacrés principalement à des écrivains québécois. C’est un peu par hasard que j’ai pris connaissance du blogue de Madame.Lit. Je cherche à l’occasion sur le net des critiques, des commentaires sur des romans dont j’entreprends la lecture. Je cherchais de l’information sur l’écrivain Éric Plamondon et son roman Pomme S et j’ai découvert le blogue de Nathalie. J’ai échangé avec elle et j’ai constaté que nos goûts littéraires se ressemblaient et sa complétaient d’une certaine façon. Dans nos échanges, nous avons aussi parlé de voyages et c’est elle qui m’a dit que je devrais faire un blogue en lien avec mes nombreux voyages. Elle a créé pour moi une « squelette »  ou « gabarit »pour un blogue que je tiens depuis avril 2021. 

Si j’invoque ces faits c’est que Nathalie est originaire de Charlevoix. Elle m’a fait  parvenir des photos qu’elle avait prises de son coin de terre et j’en ai fait un film. Elle a aussi écrit un texte sur ce que Charlevoix représente pour elle. C’est ce texte qui constitue la partie audio du film.

Vous voulez lire les articles de cette blogueuse, vous n’avez qu’à écrire dans votre moteur de recherche: madame lit.ca

Un premier film et c’est Nathalie Gagnon qui évoque son attachement à Charlevoix…

Un second film qui accompagne bien le premier…

J’espère que vous avez aimez ces films qui datent de quelques années. N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez et je vous répondrai.

Adresse mail pour votre commentaire : yarorb7239@gmail.com