Je veux une maison faite de sorties de secours


Ces mots sont le titre du livre de Claudia Larochelle consacré à Nelly Arcan. On peut lire en page couverture Réflexions sur la vie et l’oeuvre de Nelly Arcan. 


C’est de ce livre dont je veux parler dans cet article. Claudia et Nelly ont été de bonnes amies et Claudia a fait aussi appel à d’autres personnes qui évoquent leurs liens avec l’auteure de Putain.


Les mots de ce titre sont des mots prononcés par Nelly Arcan. Au chapitre du livre Nelly aimait danser, on parle du projet de Manon Oligny de produire un spectacle de danse et elle demande à Nelly Arcan de collaborer au spectacle et elle a accepté.


Le spectacle avait pour titre L’Écurie et à la suite d’une représentation  en avril 2008, Nelly a écrit dans un article les propos suivants :


« Je n’ai plus d’yeux : ils sont tombés au fond de moi … j’ai les yeux redressés par dedans et je vois le monde des morts… (…) Je veux une maison faite de sorties de secours. » 


Dans le paragraphe qui précède les propos de Nelly, Claudia fait l’observation suivante :


« Tu appréciais beaucoup Manon. Ce que tu savais exprimer à l’écrit, elle le traduisait en faisant se mouvoir le corps de ses danseuses. »


Fait-il préciser que l’année suivante Nelly Arcan s’est suicidée.


J’aime beaucoup la littérature et particulièrement les romans. J’ai rencontré Claudia Larochelle à quelques occasions au Salon du livre de Montréal. Elle a dédicacé mon exemplaire de ce livre consacré à Nelly Arcan le 25 novembre 2015. On y lit les mots suivants :

Pour ce cher Robert,

Merci d’être aussi passionné par l’écriture de cette femme que j’estime. Des mots, bien humbles, comme des phares dans nos nuits.

Amitiés,

Claudia Larochelle.


Je me souviens qu’à l’un de ces salons pendant que je parlais avec elle, Claudia m’a dit de regarder la femme qui se déplaçait à quelques pas de nous. Elle m’a dit que c’était la mère de Nelly Arcan. L’écrivaine de Putain a écrit ces mots dans mon exemplaire de son livre : 

À Robert

en espérant 

que vous avez aimé – en y trouvant

une lumière 

malgré la noirceur.

Nelly Arcan


Je veux dans un premier temps citer deux passages de l’avant-propos de Claudia Larochelle :

« Ces textes que vous découvrirez deviendront, je l’espère, des portes ouvertes pour que l’écrivaine, et la femme puisse circuler à sa guise. »

« Voici donc pour vous le temps d’entrer dans la maison de Nelly Arcan. J’espère que ce livre inondera de clarté quelques zones d’ombres. »


J’ai relu ce livre que j’avais beaucoup aimé au moment de sa sortie en 2015. Le désir de reprendre ce livre m’est venu à la suite de la lecture du livre Les Disgracieuses de Claudia paru cette année.  En le relisant j’ai retenu certains passages des propos des personnes à qui Claudia a fait appel et qui viennent compléter ses propres propos. Chacune des citations qui suivent sont donc tirées du livre de Claudia Larochelle, sauf la dernière.


Danielle Laurin


Danielle Laurin est journaliste littéraire. Au moment de sa lecture du roman Putain elle écrit :


« J’étais éblouie, j’étais dégoutée. J’étais débordée. J’étais dans tous mes états, dans la perplexité absolue. C’était cru, c’était dur, souffrant. C’était détestable, haineux, C’était ambigu. »


Je retiens un passage d’une rencontre entre les deux femmes – Danielle Laurin et Nelly Arcan – et ce sont les mots de Nelly au moment de cette rencontre :


 Si je commençais à écrire pour plaire, comme je le faisais avec mon corps, ce serait l’échec de l’écriture pour moi. Parce que je serais aliénée, encore. Si je renonçais à ce qu’il y a d’authentique en moi, il n’y aurait plus d’écriture. »


Melikah Abdelmoumen


Cette femme est une écrivaine canadienne. Autrice et rédactrice en chef de Lettres québécoises. Ses propos dans le livre de Claudia :


«  De même, Nelly Arcan s’entêtait à répandre la mauvaise nouvelle, à montrer la vérité qui se cache derrière le mensonge, à dévoiler la « femme vulve » empoisonnée, celle qui tente de briser les barreaux de sa cage en vain – d’une part, parce que sa cage est la Société et, d’autre part, parce que l’on ne se libère pas aisément de chaînes dont presque personne ne consent à admettre l’existence, la réalité. »


Elsa Pépin


Journaliste, animatrice et auteure, Elsa Pépin a été recherchiste pour

les émissions littéraires de Radio-Canada.


¨J’ai rencontré quelques fois Nelly Arcan à titre de journaliste. Nous écrivions tous les deux pour le journal Ici et nous avions des amis en commun mais je ne la fréquentais pas. »


J’apprécie beaucoup les propos de cette écrivaine en lien avec le roman Putain.


« J’ai alors trouvé une oeuvre fascinante. La misère affective de la narratrice de Putain laisser deviner une fêlure très ancienne, antérieure au métier de prostituée. Sans action ni intrigue ce récit est la triste incantation austère et lancinante d’une prostituée de luxe qui raconte l’interminable procession des clients sur son corps. »


Pierre Thibeault


On dit de cet homme qu’il est un véritable touche-à-tout dans l’univers des communications.


« Je me rappelle avoir souligné l’extraordinaire souffle de Nelly Arcan, son écriture chatoyante, ondulante même, une écriture qui parvenait à transcender dans certaines pages tout le lugubre, toutes les ténèbres de la trame de son récit. Mais je n’avais pas apprécié son roman.» 


« Je me rappelle avoir souligné l’extraordinaire souffle de Nelly Arcan, son écriture chatoyante, ondulante même, une écriture qui parvenait à transcender dans certaines pages tout le lugubre, toutes les ténèbres de la trame de son récit. Mais je n’avais pas apprécié son roman.» 


Martine Delvaux


Martine Delvaux est écrivaine et professeure. Elle a publié des romans et des essais.


« …Nelly Arcan a écrit la honte d’être une femme. Elle raconte cette rougeur qui colle à la peau, le risque constant de se voir démasquée, accusée, condamnée, la peur que ça se délite, que ça dérape, que ça fuie… » 


Isabelle Boisclair


Isabelle Boisclair est professeur d’études littéraires et culturelles à l’Université de Sherbrooke.


« …dans Putain, rien n’est platement littéral. Le discours de la prostituée passe par le filtre d’une conscience – aigüe, mordante, lucide – émanant précisément de cette position singulière. Pour tout ça à mes yeux, ton Putain constitue une charge antipatriarcale .

« Aussi, à défaut d’avoir pu échanger avec toi de vive voix, je te lis. »

Et j’entends ta voix. »


Marie Brassard

Marie Brassard est directrice artistique de la compagnie Infrarouge. En 2013, à l’invitation de Sophie Cadieux et d’Espace Go, elle a mis en scène La fureur de ce que je pense.

Un témoignage intéressant que celui de cette femme : 

‘Je n’ai jamais rencontré ni même croisé Nelly Arcan et je ne connaissais rien d’elle dans la réalité. Dans le spectacle La fureur de ce que je pense, je ne voulais surtout pas chercher à la représenter elle-même ; je souhaitais que les femmes évoluant sur scène soient des créatures inventées, inspirées par ses écrits. »

« Nous avons très tôt trouvé le titre du spectacle La fureur de ce que je pense, fragment d’une phrase tirée de Putain qui nous semblait traduire l’esprit complexe et indompté de l’auteure. »

« L’idée était de développer six solos. (…) Chaque chant serait l’expression d’une obsession, d’une angoisse, d’un espoir récurrent dans la pensée et l’écriture de Nelly. »

Stanley Péan

Cet écrivain québécois ne se retrouve pas dans le livre de Claudia Larochelle. Par ailleurs il a écrit un article le 1 septembre 2001 au titre suivant : Nelly Arcan : Les hommes qui passent, maman. C’était une entrevue avec Nelly Arcan. Je veux donc citer quelques passages de ce texte, passages importants pour comprendre comme est né le roman Putain :


Qu’est-ce qui vous a amenée à écrire Putain


Il y avait longtemps que j’avais envie d’écrire. J’ai écrit un peu au début de la vingtaine, mais rien de significatif. À 25 ans, cela faisait déjà quelques années que certaines choses maturaient en moi. J’ai alors décidé de me lancer dans une espèce de journal intime, d’abord pour mettre par écrit certaines idées et réflexions qui m’obsédaient, afin de les faire lire à un psychanalyste. J’ai rencontré un psy, Patrick Cady (NDLR: l’auteur de Quelques arpents de lecture: abécédaire romanesque québécois), qui a une sensibilité littéraire. Il a laissé l’analyse de côté parce qu’il a perçu la qualité de mon écriture, et m’a conseillé d’en faire un livre.


Ce livre, vous l’aviez donc amorcé à des fins d’auto-thérapie davantage que comme une oeuvre littéraire?


Mon premier but, le plus important, était l’écriture. La littérature a toujours plus importé pour moi, même si le prétexte de Putain était de résoudre certains problèmes personnels. En fait, mon réel désir était de me faire dire que j’étais écrivain plutôt que juste névrosée!

Conclusion

Le livre de Claudia Larochelle nous fait voir tellement de choses en lien avec la femme et l’écrivaine Nelly Arcan. Je retiens les contrastes suivants : écrivaine et femme, noirceur et lumière, écriture et danse…

Il va de soi que j’aime beaucoup les romans de Nelly Arcan. Je l’ai rencontrée à l’occasion d’une table-ronde à une librairie un dimanche 7 octobre et c’est à cette occasion qu’elle a écrit la dédicace que j’ai transcrite au début de mon article. 

Je note en terminant que les propos tenus par les personnes qui ont répondu à la demande de Claudia Larochelle sont variés et peuvent aller dans plusieurs directions. Lisez un ou deux romans de Nelly et faites votre choix.

Je vais compléter mon article avec quelques photos qui datent, comme vous pourrez le constater. Une ou deux sont tirées du document du livre de Claudia et d’autres sont des articles que j’avais lus et classés dans un Scrapbook, de la revue ICI.

Quelques photos…

La fureur de ce que je pense

Si vous observez attentivement cette capture d’écran vous pouvez lire sous la photo des deux femmes :

« C’est Marie Brassard que Sophie Cadieux a choisi pour mettre en scène ce spectacle pour sept actrices intitulé La fureur de ce que je pense.

La première phrase de l’article est la suivante :


« Sophie Cadieux tenait fortement à ce qu’il y ait au sein de sa résidence à l’Espace Go un spectacle inspiré par l’oeuvre de Nelly Arcan. »

‘Quand je tente de placer des mots sur le fait d’être femme aujourd’hui, ce sont tout naturellement ceux de Nelly Arcan qui me reviennent. C’est une auteure de ma génération qui a osé mettre le doigt sur une foule de sujets tabous. Je ressentais une envie très grande de faire entendre son écriture sur une scène.

L’idée était de développer six solos, un pour chaque actrice et un septième appelé Le chant perdu, qui allait être celui de la danseuse. Chaque chant serait l’expression d’une obsession, d’une angoisse, d’un espoir récurrent dans la pensée et l’écriture de Nelly. »

Un dernier commentaire de Sophie Cadieux :

« Nos intentions et nos réflexions nous ont amené à mettre l’accent sur son écriture, c’est-à-dire sur le plus important. Il en résulte un spectacle qui n’a rien de psychologique, ou de biographique, un représentation poétique qui s’inspire du sens profond de l’oeuvre.

Deux articles de Nelly dans la revue ICI

PSYCHANELLYSE et DAMN! VAN DAMME

Deux images d’articles publiés dans la revue ICI.

Je vous recopie deux extraits pour que vous puissiez remarquer Nelly ne manque pas. d’humour dans ces articles. Les extraits sont tirés de l’article à gauche;


« Un jour, j’ai voulu lui donner un coup de main en lui offrant un lapsus. Ils sont paraît-il,  un terrain fertile pour l’interprétation. En lui racontant comment une amie me faisait marcher, qui en gros me charriait, j’ai dit : Pousse, mais pousse anale. »


« Un autre jour, je lui ai demandé si elle avait déjà lu le célèbre ouvrage Père  manquant, fist fucking. Après un moment d’hésitation ( elle a bougé sur sa chaise et s’est raclé la gorge), instant bref où j’ai cru l’avoir secouée, elle m’a répondu avec le plus grand calme : Non. »

J’espère vraiment que vous avez aimé mon article. J’aime beaucoup l’oeuvre de Nelly Arcan et je voudrais que ceux qui lisent son oeuvre vont aimer cette écrivaine.

N’hésitez pas à me faire un commentaire et il me fera plaisir de vous lire et d’échanger avec vous.

Vous pouvez me joindre à l’adresse mail suivante : rbenoit001@sympatico.ca

Deux musées de Dali : Cadaques et Figueras

J’aime beaucoup l’oeuvre de Salvador Dali. Nous avons visité deux des musées de l’artiste en Espagne il y a de cela quelques années : le musée de Cadaques et le Théatre-Musée de Dali à Figueres. Dans un article précédent j’ai parlé du musée Dali à Paris. L’article avait pour titre Dali dans trois villes.

Voici comment on présente Salvador Dali sur le site Wikipedia :


Salvador Dali, né à Figueras le 11 mai 1904 et mort dans la même ville le 23 janvier 1989, est peintre, sculpteur, scénariste et écrivain espagnol. Il est considéré comme l’un des principaux représentants du surréalisme, et comme l’un des plus célèbres peintres du XXe siècle.

Musée Dali à Cadaques

Musée Dali à Cadaques

Théâtre-Musée Dali de Figueres

Quelques mots avant de vous laisser admirer cette oeuvre maîtresse de Salvador Dali. C’est un musée qu’il faudrait visiter deux ou trois fois pour comprendre tout ce que l’artiste veut nous dire… le temps, la mémoire et tant d’autres suggestions. Regardez attentivement et tentez de formuler en quelques mots ce que vous avez ressenti…

Dans les deux dernières minutes du film vous voyez un coeur qui bat… et je reprends des propos sur Dali que je cite dans le film :

« Comment ne pas sentir un coeur battre devant tant de beauté?

Le théâtre- Musée signifie la projection, la concrétisation de toutes les illusions et énergies créatrices de l’artiste (…) Dali en créant cette oeuvre d’art totale, ce grand projet surréaliste, s’éloigne des courants de la mode et offre un centre plein de suggestions, d’affirmations et de provocations. »

J’ai tellement apprécié ce musée que j’ai acheté sur place le livre Théatre-Musée Dali de Figueres. Les deux au- teurs du volume sont Antoni Pixtot et Montsue Aguer. Je vous fais voir quelques pages qui vont vous permettre d’apprécier quelques images du volume :


Vous voulez faire un commentaire. Envoyez-moi un mail à l’adresse rbenoit001@sympatico.ca. Ce sera pour moi un plaisir de vous répondre…

Quelques musées de Paris visités en 2019

Notre plus récent voyage à Paris a eu lieu en 2019. Comment parler de Paris sans évoquer ses musées? Notre premier passage à Paris a eu lieu en 1967 et c’était aussi l’année de notre mariage. À cette date un peu lointaine, nous avions, mon épouse et moi, passé passablement de temps au musée du Louvre et au musée d’Orsay, le musée que j’aime visiter pour admirer, une fois de plus, les tableaux des peintres impressionnistes.

Aujourd’hui je veux vous faire connaître d’autres musées de Paris où j’ai découvert des oeuvres d’art très intéressantes.

Le premier film que je vous présente est la promenade en bateau sur la Seine. Il va nous permettre de voir quelques images de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Comment ne pas parler de cette cathédrale et de l’incendie du 15 avril 2019! La cathédrale n’est pas accessible au public depuis cette date. Elle rouvrira ses portes prochainement en décembre 2024.

La cathédrale a été rénovée au 19e siècle par l’architecte Viollet-le-Duc. Il a ajouté à la cathédrale une flèche ornementale qui s’élève à 96 m. du sol :

« Elle est constituée de 500 tonnes de bois, 250 tonnes de plomb et culmine à 96m. du sol. Ravagée par l’incendie de 2019, la flèche s’effondre, emporté par les flammes. »

Toutes ces précisions car vous verrez cette cathédrale dans les deux premiers films de mon article. 

Balade sur la Seine

Notre-Dame de Paris

Je veux vous communiquer quelques informations qui vous permettront de bien apprécier ce court film. Un incendie le 15 avril 2019 dans la cathédrale. La toiture et la flèche ont notamment été détruites par cet incendie. Un mois plus tard nous étions à Paris et pour un amateur d’art il était essentiel d’aller voir cette magnifique cathédrale. Tout au long du film vous entendrez la chanson Le temps des cathédrales qui est interprétée par Bruno Pelletier. Écoutez bien les paroles : « Il est venu le temps des cathédrales… Monter vers les étoiles… Il est foutu le temps des cathédrales…La fin de ce monde est prévu pour l’an 2000″.

Fondation Louis-Vuitton

C’est au moment où j’ai écrit l’article de mon blog sur le mouvement impressionniste que j’ai découvert cette fondation. Voici ce qu’on en dit sur le site de la fondation :

« La Fondation Louis Vuttion ancre son engagement dans la création actuelle pour une perspective historique. (…) Le bâtiment de Frank Gehry – un architecte canadien – ouvre ses portes le 24 octobre 2014 et représente l’accomplissement de près de 25 ans d’engagement pour l’art, la culture et le patrimoine. »

On y découvre des oeuvres d’art de différentes époques.

Le musée Picasso

Le musée Picasso

Le nom complet de ce musée est le suivant : Musée national Picasso-Paris. Ce musée est installé dans l’hôtel Salé, un des hôtels particuliers baroques du Marais, dans le troisième arrondissement. Cet hôtel a été acheté par la ville de Paris, qui, après le décès des Picasso, y installa le musée consacré à l’artiste. 

Certaines photos de tableaux dans ce court film sont merveilleuses… Vous pouvez visionner le film deux ou trois fois et faites vous-même votre choix…

Le musée Dali

Dali est l’un de mes artistes préférés. On regarde tableaux et sculptures et c’est un émerveillement continuel. On essaie de comprendre… J’ai visité deux autres expositions de Dali, l’une à Figueres et l’autre à Cadaques. J’en ferai un article dans les prochains jours…

J’espère que vous avez apprécié cet article. Ce fut pour moi un plaisir d’écrire cet article. Faire découvrir des musées un peu moins connus que ce que je nomme les deux grands, le Louvre et le musée d’Orsay.

Vous voulez faire un commentaire suite à votre visionnement, vous n’avez qu’à m’envoyer un mail à l’adresse rbenoit001@sympatico.ca. Ce sera un plaisir pour moi de vous répondre…

La Joconde de Léonard de Vinci


Souris à la vie 

Je ne peux résister à l’envie de vous faire apprécier le tableau dont il est question dans le second chapitre du roman des Thomas Schlesser, Les Yeux de Mona. Ce tableau c’est La Joconde de Léonard de Vinci.


Ce tableau est une oeuvre très célèbre que j’ai eu le bonheur d’admirer à quelques occasions  lors de mes voyages à Paris. Ce tableau a été réalisé entre 1503 et 1519. Il est exposé au musée du Louvre.

Ce qu’on apprend en lien avec ce tableau selon les propos du grand-père Henry dans ce chapitre :

« Il savait que, devant ce tableau célébrissime, reproduit à des millions d’exemplaires, l’attente était chaque fois énorme, et la déception proportionnée. »

« …des touristes hagards, en quête d’une émotion que, généralement, ils ne trouvaient pas, faute d’une clé de lecture vraiment efficace. »

Je veux vous faire connaître ce qu’on dit de cette clé de lecture…

Cette clé serait la recherche du bonheur.

Mais dans un premier temps, ce que l’historien de l’art Thomas Schlesser nous dit du tableau :

« La main droite attrapait sans le serrer le poignet gauche et imprimait, dans tout le corps du modèle, un infime mouvement de rotation, qui l’animait, l’inscrivait non seulement dans un espace mais encore dans une durée. » 

Vous avez remarqué ou saisi cette rotation en observant le tableau ?

Mais revenons à cette recherche du bonheur… Voici ce qu’on peut lire à la page 43 du roman en évoquant les Propos sur le bonheur du philosophe Alain :

« C’est un devoir envers les autres que d’être heureux. Cela, sans doute, était trop compliqué pour Mona. Néanmoins, cette leçon essentielle, Lao Joconde de Léonard la délivrait  à sa manière. »

Et si ce bonheur était dans un sourire… L’avant-dernière paragraphe du chapitre consacré à ce tableau :

« Et l’image d’une femme qui sourit, qui sourit de ce sourire désarmant, est une invitation à sourire de même. C’est cela l’énergie que sa peinture cherche à procurer : s’ouvrir à la vie, sourire à la vie… »

Si vous avez vu ce tableau est-ce que ce sourire désarmant vous est apparu…

À la lecture de ce qualificatif je n’ai eu que la tentation de regarder une photo que j’avais prise de ce tableau au moment d’un passage à Paris.

Ce chapitre du roman est vraiment bien. Il nous fait connaître le tableau avec de multiples détails.

N’hésitez pas à faire un commentaire sur mon article et ce sera pour moi un plaisir de vous répondre. Pour le faire vous n’avez qu’à m’envoyer un message à l’adresse suivante : rbenoit001@sympatico.ca

Quatre tableaux du roman Les Yeux de Mona

Dans mon dernier article j’ai affirmé que j’aimais beaucoup le roman de l’écrivain Thomas Schlesser Les Yeux de Mona. Dans cet article j’ai fait une analyse du tableau Le Concert champêtre du Titien. Je veux dans le présent article vous faire voir quatre autres tableaux qui ont été retenus par l’auteur pour faire voir à Mona la beauté du monde.

L’Élève intéressante

Ce tableau est l’oeuvre de Marguerite Gérard. Il a été peint vers 1786 et on peut l’admirer au Louvre à Paris.

On peut lire à la page 137 du livre Les Yeux de Mona le titre donné à ce chapitre : Il n’existe pas de sexe faible..

Un passage intéressant de ce chapitre :

Mona ne put s’empêcher de se projeter dans cette peinture en méditant le titre – L’élève intéressante – et en constatant qu’elle même, auprès de son grand-père, apprenait à juger, analyser les images, exactement comme semblait le faire la protagoniste en longue robe de satin.


L’Élève

Ce tableau est l’oeuvre d’Edgar Degas. Il a été peint vers 1876 et on peut l’admirer au musée d’Orsay.

On peut lire à la page 252 du livre les mots suivants : Il faut danser la vie.

Un premier passage de ce chapitre pour aider à comprendre peut-être les commentaires de Mona suite à l’observation du tableau : « Mona – son grand-père ne l’ignorait pas – se montrait imperméable au rêve de devenir danseuse.« 

Les propos de l’historien de l’art en lien avec ce tableau : « C’était une vue plongeante, très dynamique, sur une scène de spectacle grise au fond de laquelle on voyait, en guise de décor, une petite maison vaguement brossée. Une jeune danseuse avait surgi sur le plateau et l’occupait sur la partie droite de l’écran.« 

Et les dernières lignes de ce texte se lisent comme suit :

« Et dans ces creux, on apercevait des silhouettes statiques traités à grands traits ; trois autres danseuses et, au plus rapproché, un homme en costume noir dans le visage était caché. »

Quelques propos de Mona que j’aime bien : « …Dadé, tu dis que l’artiste fait des contrastes dans ses tableaux. Là, je trouve que c’est entre la fille qui vole et ce que t’ai montré dans son dos : des danseuses et blanc et un monsieur en noir qui restent tout droits. »


Vous voulez faire un commentaire. Envoyez-moi un mail à l’adresse rbenoit001@sympatico.ca. Ce sera pour moi un plaisir de vous répondre…

Titien et les yeux de Mona


Un roman assez particulier que ce livre de Thomas Schlesser. Cet auteur de quarante-six ans est un historien de l’art et un écrivain. Mona est une gamine de dix ans qui a perdu la vue durant quelques minutes et l’a retrouvée par la suite. On consulte des spécialistes pour tenter de comprendre ce qui a pu se passer et Henri, le grand-père de Mona, décide de lui faire découvrir la beauté du monde.


À cet effet, Mona est conduite dans trois musées parisiens le mercredi en après-midi car Mona n’a pas cours à ce moment-là. Ils vont se rendre dans les musées suivants, le Louvre, Orsay et Beaubourg. Camille, la mère de Mona, et son mari ne savent rien de cela car le grand-père confie qu’ils vont voir un spécialiste des yeux. 


Particulier aussi ce fait que le livre est recouvert d’une jaquette dépliable qui permet au lecteur de connaître les 52 oeuvres du roman. Chacun de ces 52 chapitres est présenté de la façon suivante : On y observe quelque peu le quotidien de la vie de Mona et suit une description de chacune des oeuvres. Henri ne parle pas quand Mona se rend observer le tableau et il discute avec sa petite-fille quand elle a terminé l’observation du tableau. 


Ce roman nous fait découvrir les oeuvres dans un ordre chronologique.


Je vais illustrer ce que je viens de dire en détaillant le contenu des pages du chapitre 4 où, au Louvre, Mona observe le tableau de Titien, Le Concert champêtre. Je vous décris le chapitre et je vous demanderais de bien observer la copie de ce tableau que vous pouvez voir en ouvrant cet article. Faites comme si vous aviez à décrire le tableau à un ami qui aurait été incapable d’observer ce tableau.


Le début du chapitre nous fait voir Mona avec sa mère à un rendez-vous avec le pédiatre. La mère et sa fille sont ensemble pour cette consultation mais Camille, la mère, discute quelque peu avec le médecin après le départ de sa fille. Mona est inquiète car sa mère observe les yeux de sa fille. Pas de souci, car la mère dit à sa fille : Ce que tu es belle, ma chérie! 


La suite du chapitre est la description du tableau faite par l’historien de l’art. Tout est en italique et je vous fais voir une partie de cette description où l’on vous fait connaître les quatre personnages du tableau :


Mona et son grand-père se retrouvent et on apprend que ce tableau a été attribué à Giorgione, qu’il a été peint au début du 16e siècle. On y voit deux hommes habillés assis et deux femmes nues. On évoque le paysage du tableau par ces mots :


« Dans l’ensemble, Titien cherche à produire un effet d’harmonie, de continuité. Le paysage, avec ses vallons, son ruisseau, sa maison et ses arbres, le berger conduisant ses bêtes, les deux personnages centraux, l’un citadin et le second campagnard, semblent s’allier dans l’atmosphère d’une fin de journée, rendue  grâce à la qualité d’une peinture aux tons crépusculaires magnifiquement modulée. Si un homme de la ville et un homme des champs, ses rencontrent sans s’opposer plus que cela, c’est parce que Titien cherche à exprimer l’accord parfait. L’accord d’un beau son, d’une belle  mélodie. Oui : c’est bien ce charmant concert en plein air qui lit tout ce petit monde ensemble. »


Observez attentivement le tableau et remarquez comment il est bien construit. Les deux femmes en avant-plan, les deux hommes et ce ciel à l’arrière avec les arbres et les nuages. Et une question se pose sur le rôle de ces deux femmes tout à l’avant du tableau. Et la réponse de l’historien de l’art est la suivante : 


« Plutôt que de croire que cette femme nue jouant de la flute et celle-là qui verse une carafe d’eau dans un puits sont réellement en compagnie des deux hommes, il faut se figurer qu’elles sont le fruit de leur imagination. »


Si vous voulez faire d’autres découvertes de ce type, n’hésitez pas à lire ce livre que j’ai trouvé très intéressant et il nous fait connaître des tableaux  dans trois musées d’art français. Je me permets enfin de vous nommer quelques peintres dont on parle dans le volume : Sandro Boticelli, Léonard de Vinci, Raphaël, Nicolas Poussin, Antoine Watteau, Vincent Van Gogh, Paul Cézanne et Marguerite Gérard… Je ferai dans les prochains jours un article évoquant quatre tableaux que l’on retrouve dans le roman Les Yeux de Mona.


Je souhaite vraiment que vous ayez apprécié cet article. Ce fut un réel plaisir pour moi de l’écrire. Peut-être, ami lecteur que vous auriez le goût de tenter un visionnement d’un tableau après quoi vous pourriez faire vos commentaires. À cet effet je sous propose trois tableaux à étudier. Ces tableaux se retrouvent parmi les cinquante-deux oeuvres d’art que voit Mona avec son grand-père.Les images que je vous présente pour chacun des tableaux proviennent du Net. Si vous tentez cette expérience n’oubliez pas de m’en informer et ce sera pour moi un plaisir de vous lire. Vous pouvez me joindre à l’adresse mail suivante : yarorb7239@gmail.com. Si vous possédez un compte gmail vous pouvez faire un commentaire directement à la fin de l’article. Les trois tableaux que j’ai retenus sont : La Joconde de Léonard de Vinci, L’Étoile d’Edgar Degas et L’Église d’Auvers-sur-Oise de Vincent Van Degas.

Au plaisir de vous lire…

Monet, l’impressionnisme et un 150e anniversaire…

Le 14 avril de cette année un reporter, à la télévision, soulignait que le lendemain on célébrerait le 150e anniversaire d’un événement en lien avec le mouvement de la peinture impressionniste. Curieux, je suis allé sur le site du muséee d’Orsay et voici ce que j’y ai lu :

« Le 15 avril 1874, au 35 Boulevard des Capucines, ouvrait la première exposition impressionniste. Au printemps 2024, le musée d’Orsay, qui abrite la plus vaste collection au monde d’oeuvres de ce mouvement, célèbre ce 150e anniversaire en grand : en conviant son public dans cette exposition qui changea le cours de l’histoire de l’art, et en prêtant nombre de chefs d’oeuvre à travers toute la France.¨

Quel plaisir pour moi de lire ces mots! Je m’explique. Durant mes études universitaires j’ai suivi des cours en histoire de l’art. Je retiens de ces cours trois sujets qui m’ont vraiment intéressé : les églises romanes en France – des images de l’église Saint-Giles-du-Gard ou encore celle de Vézeley défilent dans ma tête – le mouvement impressionniste français et l’oeuvre picturale de Pablo Picasso.

Mon dernier voyage à Paris remonte à mai 2019. J’ai passé plus de deux heures au musée d’Orsay principalement pour admirer à nouveau les tableaux des impressionnistes. J’avais pris plusieurs photos de ces oeuvres et  en regardant ces photos sur mon ordinateur je me suis dit que je pouvais en faire un article pour mon blog. J’ai rapporté deux volumes en lien avec ce mouvement artistique. Ils ont pour titre Journal de l’impressionnisme et Comprendre la peinture au musée d’Orsay. Je vais citer un passage de ce dernier livre pour expliquer comment je veux écrire cet article :

« Comment Louis-Napoléon aurait-il pu se douter que la gloire ineffaçable de deux décennies de son règne n’émanerait ni de sa personne, ni de son armée, ni de sa cour, mais des talents de quelques jeunes, dont un seul était en âge d’homme? L’année où Napoléon avait goûté au vin de la dictature, Camille Pissarro avait vingt et un ans ; Édouard Manet dix-neuf et Edgar Degas dix-sept; Alfred Sisley et Paul Cézanne avaient tous deux douze ans; Claude Monet, onze ans, et Auguste Renoir, Berthe Morisot, Armand Guillaumin et Frédéric dix ans. »

Quel peintre, parmi ceux nommés, retenir pour parler du mouvement impressionniste? Je retiens Claude Monet pour deux raisons : c’est un peintre que j’apprécie beaucoup et c’est le titre de l’un de ses tableaux qui est à l’origine du nom de ce mouvement.

Impression, soleil levant

Monet, l’impressionniste et un 150e anniversaire

Il y a de cela un peu plus de deux mois, le 14 avril, un reporter, à la télévision, soulignait que le lendemain on célébrerait le 150e anniversaire d’un événement en lien avec le mouvement de la peinture impressionniste.

Curieux , je suis allé sur le site du musée d’Orsay et voici ce que j’y ai lu :

« Le 15 avril 1874, au 35 Boulevard des Capucines, ouvrait la première exposition impressionniste. Au printemps 2024, le musée d’Orsay, qui abrite la plus vaste collection au monde d’oeuvres de ce mouvement, célèbre ce 150e anniversaire en grand : en conviant son public dans cette exposition qui changea le cours de l’histoire de l’art, et en prêtant nombre de chefs d’oeuvre à travers toute la France.¨

Quel plaisir pour moi de lire ces mots! Je m’explique. Durant mes études universitaires je suivais des cours en histoire de l’art. Je retiens des ces cours trois sujets qui m’ont vraiment intéressé : les églises romaines en France – des images de l’église Saint-Giles – du-Gard ou encore celle de Vézelay défilent devant moi – le mouvement impressionniste français et l’oeuvre picturale de Picasso.

Mon dernier voyage à Paris remonte à mai 2019. J’ai passé plus de deux heures au musée d’Orsay principalement pour admirer à nouveau les tableaux des impressionnistes. J’avais pris plusieurs photos de ces oeuvres et  en regardant ces photos sur mon ordinateur je me suis dit que je pouvais en faire un article pour mon blog. J’ai rapporté deux volumes en lien avec ce mouvement artistique. Ils ont pour titre Journal de l’impressionnisme et Comprendre la peinture au musée d’Orsay. Je vais citer un passage de ce dernier livre pour expliquer comment je veux écrire cet article :

« Comment Louis-Napoléon aurait-il pu se douter que la gloire ineffaçable de deux décennies de son règne n’émanerait ni de sa personne, ni de son armée, ni de sa cour, mais des talents de quelques jeunes, dont un seul était en âge d’homme? L’année où Napoléon avait goûté au vin de la dictature, Camille Pissarro avait vingt et un ans ; Édouard Manet dix-neuf et Edgar Degas dix-sept; Alfred Sisley et Paul Cézanne avaient tous deux douze ans; Claude Monet, onze ans, et Auguste Renoir, Berthe Morisot, Armand Guillaumin et Frédéric dix ans. »

Quel peintre, parmi cette liste, retenir pour parler du mouvement impressionniste? Je retiens Claude Monet pour deux raisons : c’est un peintre que j’apprécie beaucoup et c’est le titre de l’un de ses tableaux qui est à l’origine du nom de ce mouvement. J’aime tellement ces peintres que je veux vous faire deux tableaux de quatre peintres dont il est fait mention au paragraphe précédent. Ce sont Paul Cézanne, Auguste Renoir, Edgar Degas et Edouard Manet.

Paul Cézanne

« Cézanne déconstruit les règles de la perspective réorganise les motifs sur le tableau, ouvrant la voie au cubisme du début du XXe siècle. Chez lui, la peinture invente une « harmonie parallèle à la nature », une vision réconfortante visant à « égayer les murs. »

J’aime beaucoup ce tableau, Baigneurs. Les éléments verticaux du tableau sont impressionnants, des baigneurs, des arbres et ce ciel bleu magnifique…

Ce tableau de Cézanne a pour titre Nature morte aux oignons.

Paul Cézanne apparaît comme un continuateur de l’esprit classique français autant qu’un innovateur radical par l’utilisation de la géométrie dans les portraits, natures mortes et les nombreux paysages qu’il peint.

Auguste Renoir

« Renoir était particulièrement proche de Monet. Ce qui occupait le centre de son intérêt n’était pas le paysage, mais la figure humaine. (…) Ses tableaux lumineux et légers, qui émanent visiblement d’un monde réel observé attentivement à un moment donné, caractérisent le monde comme un lieu où l’harmonie et le bonheur sont possibles. Renoir recherchais toujours des modèles aux formes généreuses parmi les jeunes filles de nos voisinage à Montmartre, filles qui travaillaient souvent comme couturières »

J’aime tellement ce tableau de Renoir. Mais ce n’est pas seulement que j’ai reçu beaucoup de leçons de piano à un temps passablement lointaine de ma jeunesse. Et que dire de ce professeur aveugle qui me donnait des leçons de piano au moment où je poursuivais mes études classiques…

Ce qu’on a dit en lien avec ce tableau :

« Renoir comme Cézanne que lient un une amitié et une admiration réciproques cherchent à « faire de l’impressionnisme quelque chose de solide comme l’art des musées. , selon les mots de Cézanne. ».

Edgar Degas

Dans son livre Comprendre la peinture au musée d’Orsay Françoise Bayle tient ces propos en lien avec ce tableau :

« … le premier plan dessine comme un grand zigzag ponctué par les panneaux de tables en marbre – sans pieds – qui repoussent les deux personnages – Marcellin Desboutin, peintre et Ellen Andree, active. Lao vie moderne rapproche ici deux artistes qui ne cesseront de rivaliser tout leur vie. »

Le nom de ce tableau est : L’Absinthe ou Dans un café

« En abordant de vastes séries sur les gens du monde, les prêtres, les soldats, les paysans, les ouvriers, les marchands comme le recommande Duranty aux peintres, inventent cette « nouvelle peinture » où raboteurs, pédicure, déchargeurs de charbon et repasseuses trouvent leur place. »

Le titre de ce tableau est : Les Repasseuses.


L’impressionnisme

Un texte retrouvé dans. le volume Journal de l’impressionnisme donne quelques indications sur ce mouvement et précise l’importance du mouvement. L’auteur de ce texte est de Lionello Venturi :

« L’impressionnisme, en effet a changé la vision du monde. Malgré tous les obstacles naturels et artificiels, il a triomphé tant par sa valeur intrinsèque que parce qu’il représentait la vision morale de son époque. Les derniers privilégiés , les « notables », étaient en train de disparaitre. De nouvelles couches de la société allaient apporter leur force de sincérité, de droiture leur foi tenace dans leur idéal, leur élan de liberté. »

Un autre passage qui semble important se retrouve à la page 47 de ce même volume :

Ce que va apporter la révolution qui s’appellera l’impressionnisme c’est avant tout, avec le style de la lumière, le fini du non fini, l’autonomie picturale vis-à-vis de la réalité, l’affranchissement des sujets dis nobles. Chacun des impressionnistes contribuera à cette profonde rupture de toute convention picturale. »

Ayez à l’esprit ces trois lignes quand vous regarderez les tableaux qui vont suivre, des tableaux de Monet, de Manet et de Renoir comme je l’ai souligné antérieurement.

Claude Monet

De tous les peintres impressionnistes c’est Monet qui me plait le plus. Lors d’un voyage à Paris je suis allé au musée Marmottant car je savais que c’était dans ce musée qu’on pouvait admirer le tableau Impression soleil levant. 

J’aime bien la variété des tableaux de ce peintre. On a dit de lui qu’il était le peintre de la lumière. Je vais tenter de retrouver des tableaux qui témoignent de cela…

Galerie insolite

Quel plaisir pour moi de lire ces mots! Je m’explique. Durant mes études universitaires je suivais des cours en histoire de l’art. Je retiens des ces cours trois sujets qui m’ont vraiment intéressé : les églises romaines en France – des images de l’église Saint-Giles – du-Gard ou encore celle de Vézelay défilent devant moi – le mouvement impressionniste français et l’oeuvre picturale de Picasso.  Je me demande ce qui va se passer quand le texte sera plus important. Mon dernier voyage à Paris remonte à mai 2019. J’ai passé plus de deux heures au musée d’Orsay principalement pour admirer à nouveau les tableaux des impressionnistes. J’avais pris plusieurs photos de ces oeuvres et  en regardant ces photos sur mon ordinateur je me suis dit que je pouvais en faire un article pour mon blog. J’ai rapporté deux volumes en lien avec ce mouvement artistique. Ils ont pour titre Journal de l’impressionnisme et Comprendre la peinture au musée d’Orsay. Je vais citer un passage de ce dernier livre pour expliquer comment je veux écrire cet article :

Charlevoix

De Québec à Baie-Saint-Paul.

Un des coins préférés des Québécois au nord de la ville de Québec est la région de Charlevoix.

On y retrouve une ville, Baie-Saint-Paul et trois municipalités : Les Éboulements, l’Isle-aux-Coudres et Petite-Rivière-Saint-François. 

Nous avons loué une maison donnant sur le fleuve en 2014 et ce fut une expérience merveilleuse.La beauté du fleuve Saint-Laurent réjouit les yeux qu’il fasse soleil ou qu’il pleuve comme vous pourrez le constater dans le film que j’ai réalisé au retour de cet agréable séjour.

J’ai regardé une fois de plus le film avant de le placer sur mon blog et les mots qui me sont venus à l’esprit sont les suivants : la terre, le fleuve, le ciel, les marées, les montagnes, la pluie qui tombe en abondance… Et le film se termine par un bref regard sur le Vieux-Québec.

Je vous présente quelques photos que j’apprécie vraiment. La nature dans toute splendeur est tellement présente sur ces photos…

Le film sur lequel vous reverrez certaines de ces photos :

Madame.Lit ou Nathalie Gagnon

Madame.lit, de son nom Nathalie Gagnon, publie sur son blog des articles consacrés principalement à des écrivains québécois. C’est un peu par hasard que j’ai pris connaissance du blogue de Madame.Lit. Je cherche à l’occasion sur le net des critiques, des commentaires sur des romans dont j’entreprends la lecture. Je cherchais de l’information sur l’écrivain Éric Plamondon et son roman Pomme S et j’ai découvert le blogue de Nathalie. J’ai échangé avec elle et j’ai constaté que nos goûts littéraires se ressemblaient et sa complétaient d’une certaine façon. Dans nos échanges, nous avons aussi parlé de voyages et c’est elle qui m’a dit que je devrais faire un blogue en lien avec mes nombreux voyages. Elle a créé pour moi une « squelette »  ou « gabarit »pour un blogue que je tiens depuis avril 2021. 

Si j’invoque ces faits c’est que Nathalie est originaire de Charlevoix. Elle m’a fait  parvenir des photos qu’elle avait prises de son coin de terre et j’en ai fait un film. Elle a aussi écrit un texte sur ce que Charlevoix représente pour elle. C’est ce texte qui constitue la partie audio du film.

Vous voulez lire les articles de cette blogueuse, vous n’avez qu’à écrire dans votre moteur de recherche: madame lit.ca

Un premier film et c’est Nathalie Gagnon qui évoque son attachement à Charlevoix…

Un second film qui accompagne bien le premier…

J’espère que vous avez aimez ces films qui datent de quelques années. N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez et je vous répondrai.

Adresse mail pour votre commentaire : yarorb7239@gmail.com

Une lettre de Paul Auster…

La lettre de Paul Auster

C’est bien une image de la lettre que j’ai reçue de Paul Auster en novembre 1991. Quelque peu difficile à lire et je vous en copie quelques passages avant de vous expliquer ce qui m’a valu cette lettre.

«Dear Mr. Benoit,

Thanks you so much for your very kind letter. I was very moved, touched to learn that my books have been important to you.

I have had a chance to listen to the tape of your radios’s broadcast – and was very impressed. You obviously read with great care and attention. »

Je me permets de traduire ces quelques mots …

«Cher M. Benoit,

Merci beaucoup pour votre gentille lettre. J’ai été beaucoup ému, touché d’apprendre que mes livres ont été importants pour vous.

J’ai eu la chance d’écouter la cassette de votre émission de radio et j’en fus impressionné. Vous avez évidemment lu avec beaucoup de soin et d’attention.

Cette lettre est une réponse à celle que j’avais envoyée à l’écrivain le 14 octobre 1991. J’ai gardé une copie de cette lettre et quand j’ai voulu la numériser, pour en parler dans cet article, j’ai réalisé qu’on était le 14 octobre 2022. Un peu le hasard et je vais beaucoup en parler dans les lignes qui vont suivre car le titre du roman dont il est question a pour titre La Musique du hasard. Dans cette lettre je lui parlais de trois de ses textes que j’avais aimés en plus de lui dire ma surprise à la lecture du roman The Music of chance paru en 1988.

Une parenthèse importante et vous comprendrez le tout à la fin de mon article.

Je permets pour l’instant d’ouvrir une parenthèse pour vous raconter comment j’ai découvert l’oeuvre de l’écrivain. Ce sera peut-être un peu long et cette parenthèse vous permettra de comprendre pourquoi j’apprécie à ce point l’oeuvre de l’écrivain.

J’ai découvert Paul Auster au moment de la sortie de son premier livre, L’invention de la solitude, livre paru en France en 1988. J’ai été ébloui par les premières lignes du livre :

« Un jour il y a la vie. Voici un homme en parfaite santé, pas vieux, jamais malade. Tout va pour lui comme il en fut toujours, comme il en ira toujours. Il vit au quotidien s’occupe de ses affaires et ne rêve qu’aux réalités qui se présentent à lui. Et puis, d’un seul coup, la mort. Notre homme laisse échapper un petit sourire, s’affaisse dans son fauteuil et c’est la mort. »

Ce sont là les deux premières phrases du livre de l’écrivain. Quelques précisions pour comprendre mon éblouissement dont j’ai parlé en lien avec ces lignes. J’ai fait des études classiques et en 1957 j’en étais à l’avant-dernière année de ce cours classique. J’avais 18 ans le 13 octobre quand un oncle est venu au collège pour nous annoncer à mes deux frères et moi la mort de notre père qui avait eu 50 ans le 20 mai 1957. Le 13 octobre était un dimanche en 1957 et le 29 septembre était aussi un dimanche et c’est aussi la date de mon anniversaire de naissance. J’étais jeune et je ne connaissais pas vraiment l’état de santé de mon père… Je lis à la deuxième page de mon édition de L’Invention de la solitude : 

« J’ai appris la mort de mon père voici trois semaines. C’était un dimanche. »

Vous pouvez comprendre ma surprise à la lecture de ce livre quelques trente ans plus tard. Ainsi a débuté mon appréciation de l’oeuvre de cet écrivain. J’ai lu beaucoup de livres de son oeuvre et je me limite à vous raconter ce qui s’est produit au moment de la lecture du roman La Musique du hasard paru en français en 1991. Pour bien apprécier le sens de ce roman il faut savoir que le titre original est The Music of chance. Après la lecture de ce roman un copain de mon fils qui étudiait à l’Université de Montréal m’a demandé si je voulais faire une émission de radio pour la radio étudiante. Dans les dernières lignes du roman un accident d’auto se produit au moment où à la radio dans la voiture on entendait un quatuor à cordes de Mozart ou de Haydn. Pour cette émission de radio d’une durée de 60 minutes on avait une séquence de 4 blocs avec du texte durant 12 minutes et de la musique pour les trois autres minutes. J’avais choisi un quatuor à cordes pour un des blocs… 

J’ai trouvé l’adresse de Paul Auster et je lui ai envoyé une lettre écrite en français car je savais que l’écrivain avait vécu en France pour étudier la poésie française. Et en novembre 1991, j’ai reçu une lettre de l’écrivain. 

Il faut bien parler du hasard ou de la chance et j’écris ce texte le 14 octobre 2022… car je veux publier un article sur mon blogue et j’ai réalisé en numérisant une copie de la lettre que j’avais envoyée à l’écrivain que cette dernière a été écrite aussi un 14 octobre mais en 1991. Et oui 41 années plus tard…

Paul Auster publié chez Babel

Ce premier roman de Paul Auster est un livre important dans son oeuvre. Dans un court texte, à la fin du roman de mon édition Babel, l’écrivain Pascal Bruckner écrit ceci :

« L’invention de la solitude constitue à la fois l’art poétique et l’ouvrage fondateur de Paul Auster. Qui veut le comprendre doit partir de là et tous les autres livres le ramènent à celui-ci. »

La première partie du roman a pour titre : Portrait d’un homme invisible et l’écrivain veut découvrir qui était cet homme qu’il ne connaissait pas. Quelques mots que l’écrivain emploie pour évoquer son père :

« Pendant quinze ans il avait vécu seul. »

« La maison n’était qu’en des nombreuses haltes qui jalonnaient une existence agitée et sans attaches, et cette absence d’épicentre avait fait de lui un perpétuel outsider, un touriste dans sa propre existence. »

Première page de la lettre à Paul Auster

Quelques passages de cette lettre :

«J’ai abordé votre roman La Musique du hasard et c’est à la suite de cette émission que j’ai décidé de vous écrire cette lettre. Je me permets de vous faire parvenir la cassette de cette émission bien que je sois conscient des nombreuses imperfections : l’animateur n’avait pas lu votre roman et l’émission est enregistrée en direct. De plus le bloc de 10 minutes avec arrêt et pause musicale constitue une contrainte qu’il est difficile de contourner. C’est encore une fois le thème du hasard qui m’a incité à vous faire parvenir cet enregistrement. J’avais proposé comme pièce musicale lors d’une première émission où j’avais abordé l’ensemble de votre oeuvre romanesque, l’un des 6 quatuors à cordes de Mozart dédiés à Haydn. J’avais proposé le premier mouvement du K 465 et je suggérais que le tempo lent du début de ce mouvement convenait bien à l’atmosphère de vos romans. Je n’avais pas lu à ce moment The Music of Chance. Vous comprendrez ma surprise à la fin de ce roman quand Jim tente de retrouver l’auteur d’un quatuor à cordes.»

Je veux maintenant aborder ce magnifique roman que je viens de relire pour écrire mon article. Le titre français vous le savez est La musique du hasard. Je vous parle dans un premier temps du hasard et ensuite de la musique.

Le hasard

Débutons par la quatrième de couverture de l’édition Actes Sud du roman. Il vous sera ainsi possible de comprendre le point de départ du roman :

«Nashe, qui a hérité de deux cent mille dollars, se débarrasse de ce qu’il possède, achète une voiture et entreprend de sillonner l’Amérique. Ainsi rencontre-t-il Pozzi, professionnel du poker, avec qui il décide de miser le restant de sa fortune dans une partie « facile » contre deux millionnaires excentriques, Flower et Stone. Et le plus extravagant commence alors..

Pozzi est un professionnel du poker et l’on sait que le hasard est un facteur important dans une partie de poker. De plus, c’est le hasard qui est à l’origine de cette rencontre entre Nashe, le héros du roman et le joueur de poker. Nashe fait l’une de ses balades et il voit un homme blessé sur la route et le fait entrer dans sa voiture. La dernière phrase du premier chapitre se lit comme suit :

«C’est ainsi que Jack Pozzi entra dans la vie de Nashe. Pour le meilleur ou pour le pire, c’est ainsi que toute l’affaire commença, un beau matin, à la fin de l’été.»

Nashe a occupé plusieurs métiers mais il a été pompier pendant sept ans. Encore là, le hasard :

«Après avoir interrompu ses études (…) s’était présenté à l’examen d’admission au cours des pompiers qu’un peu par hasard, à cause d’un type rencontré un soir dans son taxi, qui s’y préparait et l’avait persuadé d’essayer aussi.»

Jim Nashe rencontre une femme Fiona Wells dont il s’éprend et voici dans quelles circonstances se fait cette rencontre. Nashe veut acheter des cadeaux à sa fille qu’il a laissée avec sa soeur :

«Moins d’un moins plus tard, une deuxième porte s’ouvrit à l’improviste devant lui. C’était à Berkeley, en Californie, et de même que la plupart des événements survenus dans sa vie cette année-là, cela tint du hasard le plus pur. Étant entré dans une librairie, une après-midi, afin d’acheter des livres pour la prochaine étape de son voyage, il rencontra, tout simplement, une femme qu’il avait jadis connue à Boston.»

Dans ce même chapitre, il va au champ de courses à Saratoga. Il parie sur des chevaux de courses en se disant :

«Il avait la certitude que la chance lui sourirait, mais à part quelques succès étourdissants dans des coups à grands risques, ses pertes l’emportèrent sur se gains…»

La musique

Plus on avance dans ce roman plus on peut se questionner sur le sens du titre de ce roman. Évidemment on retrouve quelques passages dans le premier chapitre du roman évoquant la musique. Nashe abandonne tout ce qui se trouve dans sa maison avant son départ. Il se dit que son piano doit disparaître et il dit que c’est un problème un peu plus difficile car il pratiquait le piano quelques heures par semaine. En évoquant la musique il mentionne :

«Cela ne manquait jamais d’exercer sur lui un effet calmant, comme si la musique l’avait aidé à distinguer plus clairement les choses, à comprendre sa place dans l’ordre invisible de l’univers.»

Dans le même chapitre il parle du fardeau de la vie et le rôle de la musique :

«Peut-être la musique y était-elle pour quelque chose, les enregistrements de Bach, de Mozart et de Verdi qu’il écoutait interminablement lorsqu’il se trouvait au volant, comme si les sons avaient en quelque sorte émané de lui pour imprégner le paysage, transformant le monde visible en un reflet de ses propres pensées. Au bout de trois ou quatre mois, il lui suffisait de s’asseoir dans sa voiture pour se sentir libéré de son corps, sachant qu’aussitôt qu’il aurait posé le pied sur l’accélérateur et commencé à rouler la musique l’emporterait dans un monde d’apesanteur.»

Une courte remarque au moment où Nashe et Pozzi se présentent chez les deux millionnaires :

«Le carillon de la porte d’entrée fit retentir les premières notes de la Cinquième Symphonie de Beethoven.»

La musique prend beaucoup d’importance dans le dernier chapitre du roman. Pour bien comprendre, il faut donner les grandes lignes du récit. Tout s’organise dans un premier temps avec cette partie de cartes avec les deux millionnaires. Malheureusement tout ne va pas comme l’avait prédit Pozzi. Nashe et le professionnel de poker devraient rembourser l’argent qu’ils n’ont plus. Les deux millionnaires saisissent la voiture Saab et Nashe mais ce n’est pas suffisant. Nos deux millionnaires qui avaient gagné un très gros lot à la loterie ont rapporté d’Écosse un château abandonné. Ils ont en fait rapporté les 10 000 pierres de ce château et ils exigent que les deux hommes construisent un mur de 600 mètres de long dans un terrain qui leur appartient mais qui ne mesure que 500 mètres de long. Le mur sera construit en diagonale. Un employé de Flower et Stone surveillent les travaux. Je vous épargne les détails, mais quand les travaux sont terminés Nashe quitte le domaine avec le surveillant et son gendre pour aller prendre un verre en ville… Inutile de dire que Stone n’apprécie pas trop ce que les deux ont enduré durant la construction de ce mur. Dans le bar où les trois se retrouvent, Floyd, le gendre joue une partie de billard avec Stone et perd 50 $. Nashe ne veut pas de l’argent, mais il accepte pour le retour au domaine de conduire la Saab qui a été donnée au surveillant des travaux Murks.

Vous voulez savoir comment tout se termine… Je vous cite quelques passages du roman dont l’un au début du quatrième chapitre et les derniers, tirés du dernier chapitre du roman :

« Une ou deux fois, il ne mangea rien du tout et resta assis dans le salon devant une bouteille de bourbon jusqu’à l’heure d’aller se coucher, écoutant le Requiem de Mozart ou celui de Verdi avec le son au maximum, pleurant de vraies larmes au coeur de cette tempête de musique, se remémorant le gosse à travers le souffle impétueux des voix humaines comme s’il n’avait été qu’un peu de terre, une fragile motte de. Terre en train de s’éparpiller, de  redevenir la poussière dont elle était née. »

Murks, son gendre Floyd et Nashe sortent du bar et la neige tombe. C’est donc Nashe qui conduit son ancienne voiture.

« Il avait mis la radio sur un poste classique, et il reconnaissait la musique comme une chose familière, un morceau qu’il avait écouté souvent dans le passé. (…) Il aurait pu s’agir de l’un des quatuors à cordes dédiés à Haydn par Mozart, pensait Nashe… »

« La musique avait repoussé Murks et Floyd à l’arrière-plan et il n’avait plus conscience de rien que des quatre instruments à cordes déversant leurs sonorités dans cet espace clos et obscur. »

« Au moment précis où la voiture atteignait cent trente-six kilomètres à l’heure, Murks se pencha et coupa la radio. Le silence soudain fit à Nashe l’effet d’une secousse. »

« Et puis la lumière fut sur lui et Nashe incapable de la soutenir, ferma les yeux. »

Ainsi se termine le roman de Paul Auster qui a pour titre La Musique du hasard.

Mon objectif principal en publiant cet article était de faire connaître à tout lecteur l’oeuvre de Paul Auster et lui donner le goût de plonger dans son oeuvre. J’ai lu plusieurs articles de cet auteur. En préparant mon article, j’ai fouillé le Net cherchant quel serait le premier choix pour un nouveau lecteur parmi les romans de Paul Auster. Le premier titre proposé est La Musique du hasard et le second, Moon Palace. On peut aussi reprendre les mots de Pascal Bruckner dont j’ai déjà parlé :

«L’Invention de la solitude constitue à la fois l’art poétique et l’ouvrage fondateur de Paul Auster. Qui veut le comprendre doit partir de là et tous ses autres livres ramènent à celui-ci.»

Ce serait aussi un bon choix pour aborder l’oeuvre de l’écrivain. Une autre piste. Je relis actuellement le troisième roman de la trilogie new-yorkaise dont le titre est La chambre dérobée. Le personnage central de ce roman, Fanshawe, a disparu et sa femme fait appel au narrateur du roman pour retrouver son mari. Le narrateur est un ami du disparu et ils se connaissent depuis leur jeune enfance. On évoque des. souvenirs de leur jeunesse et on y retrouve ces mots : «Encore une fois c’était une pure question du hasard.» C’est aussi un bon premier choix pour apprendre à connaître Paul Auster.

Pour compléter mon article je vous présente une galerie de photos, des pages de couverture de plusieurs de ses romans…

Une galerie de photos de textes et de romans de Paul Auster…

N’hésitez à m’écrire à mon mail : yarorb7239@gmail.com

Pierre-Auguste Renoir

J’ai trouvé dans le volume L’Impressionnisme, publié chez Taschen sous la Direction Info F. Walther, ces quelques lignes qui font le lien entre Monet, le peintre auquel j’ai consacré un article sur mon blog. Au départ je prévoyais un article avec plusieurs artistes et j’ai finalement adopté une nouvelle formule. Le passage retenu est le suivant :

« C’est dans l’étudiée de la figure humaine que Renoir cherche  à appliquer les principes de l’impressionnisme ; dans son atelier de Montmartre, il peint quelques unes de ses toiles les plus célèbres, ainsi Le bal du Moulin de la Galette, La balançoire ou le Torse de la femme au soleil. »

Quelques pages plus loin on peut lire :

« Tant sur le plan personnel que par sa conception artistique, Renoir était particulièrement proche de Monet. Ce qui occupait le centre de son intérêt n’était pas le paysage, mais la figure humaine. Il vivait à Paris et allait souvent rendre visite à son ami à Argenteuil. »

« Ses tableaux lumineux et légers, qui émanent visiblement d’un monde réel observé attentivement à un moment donné, caractérisent le monde comme un lieu où l’harmonie et le bonheur sont possibles. Renoir recherchait toujours des modèles aux formes généreuses parmi les jeunes filles de son voisinage à Montmartre, filles qui travaillent souvent comme couturières. »

« La balançoire comme Le Bal du Moulin de la Galette déroute la critique par la dissolution des formes et la vibration coloriée : 

Les personnages dansent sur un sol pareil à ces nuages violacés qui obscurcissent le ciel un soir d’orage. Renoir excelle dans le portrait, genre qui va lui permettre de vivre ; en effet il est sollicité par de nombreux amateurs, ainsi Mme Charpentier, 1876, femme de Georges Charpentier, éditeur de Flaubert, Zola, Daudet, des Goncourt, dont il rend bien le caractère élégant et mondain, tandis que le portrait de Claude Monet témoigne des liens unissant les deux artistes.

C’est dans ce livre Comprendre la peinture au musée d’Orsay, livre que j’ai acheté en 2019 lors de notre passage à Paris que j’ai trouvé le passage cité.

J’espère que cet article va vous plaire et vous pouvez me faire un commentaire à l’adresse mail suivante : yarorb7239@gmail.com